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L'Edito

L'Edito du 7/01/2013 En finir avec l'hypocrisie des voeux

Aujourd’hui, Jean-François Buissière nous ouvre les yeux sur l’hypocrisie des voeux de début d’année.

Publié le

 mar 


J’aimerais commencer cet édito par quelques mots pour nos lecteurs, nouveaux et anciens. L’année passée aura vu l’émergence et l’affirmation de notre journal, désormais devenu une référence. Vous êtes chaque jour de plus en plus nombreux à nous lire. Outre la France, nous constatons aussi de nombreux lecteurs à l’étranger, notamment certains francophones du Québec qui réussissent à nous lire grâce à ce fantastique outil de traduction automatique fourni par Google. À eux, et à vous, je souhaite une année normale.

Vous allez me dire, pourquoi normale ? Serait-ce encore cet effet de style ridicule, cette pseudo volonté journalistique de coller à la mode, la normalité énoncée et édictée par la récente nouvelle présidence élue ? Non, loin de là. Je laisse cela à mes confrères et aux politiques, toujours prêts à bondir sur le bon mot comme un lion en chasse sur une antilope égarée. Non, nous sommes au-dessus de cela.

Je préfère « normale » à toute effusion de bons sentiments. Les sentiments je les réserve à ma famille, à mes proches, voire à quelques uns de mes amis. Certes, vous lisez notre journal depuis quelques temps, certains d’entre vous sont des fidèles. Mais je préfère garder une certaine distance, vous comprendrez. Et donc ainsi, je préfère vous souhaiter une année normale, car je note qu’il y a toujours eu une grave hypocrisie dans les vœux de début d’année. Et c’est là le but de cet éditorial.

Êtes-vous vraiment sincère quand vous souhaitez une bonne année à autrui ? Combien d’entre vous peuvent assurer ne pas avoir d’arrière-pensée? Bien évidemment, personne ne souhaite une mauvaise année à quiconque. Mais l’inverse est tout aussi hypocrite et mensonger. Notre société devient de plus en plus hypocrite, brutale, cassante.

De plus, les vœux monopolisent du temps, de l’argent. Ainsi le Président de la République va passer près d’un mois à présenter ses vœux à tous les corps de l’administration et du gouvernement. Quelle perte de temps et d’argent, à l’heure où la crise nous étrangle. Réformons cette tradition archaïque qui paralyse ainsi les appareils de l’État.

Stoppons cette hypocrisie une bonne fois pour toutes. Notre société n’en sortira que plus grande.

Jean-François Buissière
Jean-François Buissière est président du Directoire du Gorafi

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