
Critiqué par les uns, adulé par les autres. Le 13H de TF1 présenté par l’inoxydable Jean-Pierre Pernaut ne laisse personne indifférent. Chantre de la ruralité et des métiers d’antan, Pernaut a su trouver son public et ses fans. Et parmi ces derniers, un sabot affirme « trépigner d’impatience » à l’idée de, peut-être un jour, figurer dans l’un des journaux présentés par son idole. Portrait.
« Passer chez M. Pernaut, c’est une forme de consécration dans le milieu du sabot » nous confie l’intéressé. Car ce sabot de 6 ans qui habite dans le Vaucluse suit depuis des années le journal de 13H de Jean-Pierre Pernaut, dernier porte-parole d’une certaine France : « Personne à part lui ne parle de nous. On sent qu’il aime vraiment les sabots mais pas que. C’est toute la France d’antan qu’il tente de faire vivre. Celle des cerises griottes et des santons, du tricot et des noisettes. »
Un présentateur extrêmement respecté donc dans le milieu sabotier. Mais passer dans un reportage de son 13H c’est aussi l’assurance d’une certaine prospérité économique. Et ça, notre impatient sabot ne le cache pas. Mais pour lui c’est avant tout la reconnaissance qui compte : « J’ai un ami, un fer à cheval, qui est passé chez M.Pernaut il y a quelques années dans le cadre d’un sujet sur les derniers maréchaux-ferrants de France. Ça a changé sa vie. Les gens se sont mis à le reconnaître dans la rue et à le féliciter pour son travail. »
Ce sabot qui vit chez son propriétaire, un octogénaire de Cavaillon, ne souhaite donc qu’une chose : passer, même brièvement, dans un reportage du 13H de Pernaut. Et pour cela il a mis les petits plats dans les grands : « J’ai envoyé une lettre à M. Pernaut, lui disant que s’il avait besoin d’un témoignage de sabot ou même de simples images d’illustration, j’étais prêt à intégrer l’un de ses sujets. Il ne m’a pas encore répondu mais je garde espoir. Je sais qu’un jour mon heure viendra. »
Le pouvoir médiatique
Si ce sabot semble bien décidé à passer un jour ou l’autre sur le petit écran, pour d’autres témoins télé, l’expérience a rapidement tourné au désastre. C’est par exemple le cas d’une seringue qui avait mis fin à ses jours après avoir accepté de témoigner dans un numéro d’Enquête Exclusive présenté par Bernard de la Villardière. La seringue avait en effet très mal vécu la notoriété fulgurante, et parfois cruelle, qu’avait engendrée la diffusion de son témoignage. Un piège que le sabot de Cavaillon devra sans doute éviter s’il venait un jour à passer dans le 13h de TF1.
La Rédaction
26 avis éclairés
JP lekabach 18/04/2013
ATTENDEZ, ATTENDEZ !!! rien ne vous choque dans cet article ? ce sabot doit bien avoir un frère jumeau à l’envers. je m’explique : l’excellente photo du gorafi montre un sabot droit. ET LE GAUCHE P***** il est où ? pourquoi le gorafi n’en parle pas ? qu’est ce qu’il en dit le jumeau gauche du désir de son frère droit ??? Hein?? hein??. bah et pis tiens, j’me casse, bande de louzeurs …..
opal 09/06/2013
Finement observé, mais la raison en est simple : JPP n’est pas prêt de faire de la publicité à un sabot de gauche, cette gauche par qui tout est arrivé…
Et si vous le cherchez, il est à Paris bien sûr, avec ses congénères sabobos parisiens. Il ne redescend que l’été à Saint-Trop’ ou dans le Lubéron.
S18 07/11/2013
Certainement un sabobo parisien qui ne voit la vie que par le prisme de la capitale sans rien connaitre de la vraie vie des sabots de campagne.
Thérèse de Quilatiene 13/03/2014
Le sabot gauche ne devrait pas se laisser marcher dessus.
Mais depuis « les sabots d’Hélène » c’est la grosse tête. Vous trouvez ça joli ces manières cavalières?
« Lorsqu’un sabot va plus vite que l’autre, il nous fait tourner en rond ».(Galilée)
cocoland 24/03/2013
Sabot taillé non dans du marronnier mais dans du frêne; ceci expliquant cela mais pas que…une crise cardiaque aurait saboté l’interview…y’a quand même des coups de pied au q qui se perdent!
Ah au fait, JPP, j’ai vu un flocon de neige passer chez moi, et personne pour le filmer ni l’interroger! c’est pas du travail ça!
Bar "chez Jo" 13/03/2014
Frêne?.. Keith Richard est le propriétaire de ce sabot ; on savait qu’il appréciait la France. jamais les deux pieds dans le même sabot.
Al Bertlondres 24/03/2013
Enfin un prix pulitzer pour JPP?
nalaf 25/03/2013
il en a déjà eu 3, dont un pour son scoop sur la mort du dernier maréchal ferrand français. Un peu de respect pour son immense travail de journaliste engagé.
ZENIT 22/03/2013
J’ai le plaisir de vous annoncer que le reportage tant attendu sur le sabot ( boutou coat en Breton) aura lieu à l’initiative de Mr Ricard, sabotier à Entraygues les Mimosas, avec la participation exceptionnelle de J.P.Pernault.A l’issue de ce reportage il sera servi un vin d’honneur où sera servi 1 dose de Ricard et 3 doses de Perne eau ( souce locale venant du Canigou).
Darek Dysiast 22/03/2013
Évidemment c’est de l’intox : les sabots ne parlent pas, ni n’écrivent.
Le Gorafi se laissant de plus en plus aller sur la pente du n’importe-quoi sensationnaliste, je songe sérieusement à me faire rembourser mon abonnement. Oui, mais voilà, plus que 3 parrainages et je recevrai mon stylo m’ont blanc quatre couleurs. C’est comme ça qu’ils nous tiennent !
Mouaip! 22/03/2013
Je viens de le recevoir, il est superbe ce m’ont blanc quatre couleurs. Le Gorafi, pour 30 parrainages de plus, me fait maintenant miroiter une montre Rolle Ex. Mes 50 ans arriveront dans quelques années et je veux être sure de ne pas rater ma vie. Alors je m’accroche
Show 7 22/03/2013
J’ai entendu dire qu’avec la recrudescence des « Crocs », les sabots en bois ne sont plus vendeurs. Je pense que ce serait, pour J-P Pernaut, une bonne opportunité de montrer son soutien à cette espèce qui, ne l’oublions pas, est en voie de disparation dans nos si belles régions.
De plus, si la photo est bien celle de CE sabot, il pourrait aider à vanter la beauté du travail manuel effectué par son créateur, ancien apprenti dans l’atelier de Gepetto, le créateur du célèbre Pinocchio!
Charles-Émile 22/03/2013
Le terme « indéboulonnable » aurait été plus approprié que « inoxydable » à mon sens, car des années de sourires forcés semblent l’avoir plutôt rouillé le JPP…
Lapeyre 22/03/2013
Il ne percera pas tant qu’il jouera individuel, ce gars.
nalaf 22/03/2013
Il est veuf, sa paire a été tuée il y a 2 ans.
mamie mouillette 22/03/2013
Mouais ! En lui roulant une galoche !
Gwo 22/03/2013
J’espère qu’il n’a pas de famille avec la chaussure lancée au visage de George W Bush, un lancer de sabot « head shot » sur JP Pernaut pourrait lui être fatal.
Gatrasz 22/03/2013
Fatal au sabot, vous voulez dire ?
pierrerobes 22/03/2013
il semble egalement que le syndicat des « rouets a simple pedalier » , et « l association Francaise des clés a sardines pour gaucher » sollicitent egalement une interview. A suivre
nalaf 22/03/2013
Serait ce le cousin du chausson (aux pommes) qui a témoigné hier à propos de l’horrible drame pâtissier de toulouse ?
Orior 22/03/2013
Le sabot est hélas assez mal informé : un de ses collègue de Bourgogne est déjà passé au journal en 2000 si j’ai bonne mémoire. C’était dans le cadre d’un reportage sur un des derniers fabriquants, à la main s’il vous plait, de sabots.
Je doute que l’estimé journal de M Pernaut fasse un doublon aussi proche.
Orior 22/03/2013
Je vous certifie en plus que cette info est exacte. Ca devait être au printemps mais je ne me souviens plus de la date (j’aurai du : c’était le premier journal de Pernaut que je voyais, et ce fut pour moi un choc !)
Darek Dysiast 22/03/2013
On va pouvoir fonder une amicale des témoins du dernier sabotier pernauïsé
Orior 22/03/2013
Avec plaisir !
Korben 22/03/2013
Une bien belle interview!
commodore staff 22/03/2013
cela me rappelle la rencontre d’un santon qui avait supplier TF1 de passer au journal de 13h