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Monde Libre

Il fait preuve d’une incroyable sérénité avant de se faire enlever par erreur le mauvais testicule

L’affaire fait les choux gras de la presse espagnole depuis hier. Javier Puyol, 37 ans doit se faire opérer demain à l’hôpital Sant Pau de Barcelone à cause d’un cancer du testicule. Mais si cette histoire somme toute banale devient spectaculaire, c’est que le principal intéressé fait preuve d’un incroyable calme et d’un apaisement hors-norme alors que le personnel médical dont il va dépendre s’apprête à lui retirer par erreur le mauvais testicule. Reportage.

Publié le

 mar 


L’affaire fait les choux gras de la presse espagnole depuis hier. Javier Puyol, 38 ans doit se faire opérer demain à l’hôpital Sant Pau de Barcelone à cause d’un cancer du testicule. Mais si cette histoire somme toute banale devient spectaculaire, c’est que le principal intéressé fait preuve d’un incroyable calme et d’un apaisement hors-norme alors que le personnel médical dont il va dépendre s’apprête à lui retirer par erreur le mauvais testicule. Reportage.

Une attitude qui inspire le respect

A la veille de son ablation, Javier Puyol a le visage joyeux et le sourire aux lèvres. Pour ce banquier de Barcelone, il n’y a aucune raison de s’inquiéter du déroulement de l’opération, même s’il devrait avoir toutes les raisons de la faire : « Les équipes de l’hôpital sont très performantes. Tous les médecins ont l’air de très bien travailler. J’ai discuté avec le chirurgien qui va m’opérer et il m’a assuré qu’il n’y avait aucun risque. »

Pablo Sanz est le chirurgien en question qui dans moins de 24 heures devrait commettre cette terrible bévue médicale. Lui aussi tient à souligner l’incroyable tranquillité de sa future victime: « J’ai commis quelques fautes dans ma carrière mais c’est la 1ère fois que je vois un patient aussi tranquille à l’approche d’une erreur médicale très grave tout de même. Je lui tire mon chapeau. Vraiment. » et l’expert en ablation génitale de continuer : « Pour nous, médecins, c’est toujours agréable de sentir qu’on a la confiance d’un patient.»

Être présent au moment de la nouvelle

Ce flegme de Javier Puyol, le chirurgien tient toutefois à ne pas s’appuyer totalement dessus. Et Pablo Sanz  insiste également sur l’importance de sa présence au moment de l’annonce de l’erreur médicale : « Chez la plupart des patients on observe un brutal changement d’humeur et de comportement lorsqu’on leur apprend qu’on leur a inoculé par erreur un virus ou qu’on leur a enlevé le mauvais rein, le mauvais testicule en l’occurrence ici. C’est donc quasiment une partie du travail en soi que d’être là pour les aider dans ce genre d’instants qui peut être très dur à vivre. »

La Rédaction

Illustration: iStock / francisblack
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