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Nabilla au Grand Journal «Oui, l’Europe a manqué de réalisme économique dans la gestion de la crise chypriote»

Hier soir était la première réapparition de Nabilla à la télévision et elle a parfaitement réussi son retour. Loin de son image de bimbo, elle a su désarçonner la plupart des chroniqueurs et imposer un réel point de vue sur des sujets de fond. Analyse.

Publié le

 mar 


Rarement une interview aura été autant attendue. Nabilla, de retour de l’émission « Les Anges de la Téléréalité »,  révélée par sa désormais célèbre phrase « Allô, nan mais allô quoi ©», était invitée hier au Grand Journal sur Canal+. Un passage télévisé qui en a étonné plus d’un. D’entrée de jeu, Nabilla n’a pas hésité à casser son image, donnant son point de vue sur la crise chypriote, s’estimant scandalisée des mesures prises par l’Europe. « Oui, l’Europe a manqué cruellement de réalisme économique dans la gestion de la crise chypriote. Qui autour de cette table peut reconnaître que ce qui s’est passé est normal ? Qui peut admettre de telles mesures confiscatoires? » affirme-t-elle au bord des larmes.

Elle n’a pas non plus hésité à reprendre sévèrement un autre invité, Laurent Wauquiez qui avait insisté pour rester pour débattre avec elle. Ainsi son « Non monsieur Wauquiez, vous ne pouvez pas dire cela » restera sans doute une des phrases de la soirée. Interrogée sur la mort de Margaret Thatcher, elle a là aussi voulu se montrer prudente « Les gens jugent vite, il faut prendre du recul. Ne faisons pas hâtivement le travail de l’Histoire »  a-t-elle affirmé, tout en faisant un parallèle avec sa personne. « J’ai moi-même été jugée par le public, je sais ce que c’est. C’est très dur. Le public est très sévère, alors même qu’il est juge et partie ». Plus loin, la star de la télé-réalité a regretté que la télévision ait fait peu de cas de la disparition récente du sociologue Raymond Boudon.

Vincent Glad déstabilisé, Michel Denisot en défaut

La jeune fille n’a jamais paru inquiétée et a même pris le luxe de déstabiliser le chroniqueur Vincent Glad : « Vincent, vous êtes bien plus intelligent que vous ne le montrez, ne vous rabaissez pas de la sorte » lui a-t-elle glissé alors que le jeune homme dressait, maladroitement, son portrait. Michel Denisot a de son côté admis avoir totalement sous-estimé la jeune fille. « Je pense qu’on a été pris à notre propre jeu. Cela démontre qu’on a atteint les limites de cette émission et qu’il y a besoin d’une refonte globale ».

La Rédaction

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