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Monde Libre

Les médias qui attendaient la mort de Nelson Mandela fatigués d’attendre la naissance du Royal Baby

Londres – La tension est à son comble à Londres où la naissance du célèbre bébé de Kate et William est sur le point d’avoir lieu. Une frustration qui éprouve des journalistes qui avaient auparavant passé plusieurs semaines à attendre la mort de Nelson Mandela, et qui commencent désormais, là aussi, à douter de la véracité de l’imminence de la chose. Reportage.

Publié le

 mar 


Londres – La tension est à son comble à Londres où la naissance du célèbre bébé de Kate et William est sur le point d’avoir lieu. Une arrivée prochaine qui suscite une frustration éprouvante pour des journalistes qui avaient auparavant passé plusieurs semaines à attendre la mort de Nelson Mandela, et qui commencent désormais, là aussi, à douter de la véracité de l’imminence de la chose. Reportage.

Kate Jennings était à Johannesburg il y a deux semaines. Journaliste au Daily Mail, elle attendait fébrilement comme beaucoup de ses confrères la mort de Nelson Mandela. Une attente hélas douchée par l’amélioration de l’état de santé de l’ancien président sud africain. « Mes papiers étaient prêts, j’avais écrit un texte très très émouvant. » raconte-t-elle. « Il y a une énorme frustration de ne pas pouvoir publier quand une info qu’on espérait très proche n’arrive finalement pas ». Et c’est précisément ce qui est à nouveau en train d’arriver à Londres où Kate attend cette fois la naissance du Royal Baby, une naissance qui jusqu’à aujourd’hui était sans cesse repoussée.

Elle n’est pas la seule dans ce cas. Plusieurs journalistes avaient fait part de leur lassitude et exaspération au cours des derniers jours. « Il ne se passe tellement rien dans le monde en ce moment que dès qu’il y a de l’info, on saute dessus. Mais là, comme avec Mandela, on se demande si on va pas être à nouveau déçus » explique Cameron Jones du Sun. Il estime avoir un temps pensé que, à l’instar de la mort finalement déprogrammée de Nelson Mandela, la naissance du Royal Baby ait pu être décalée à une date inconnue, ce qui aurait laissé les reporters sur leur faim. « On attend depuis deux semaines. J’ai deux collègues qui ont fait une dépression nerveuse. ».

Les médias ont mis la pression sur la famille royale pour exiger une naissance le plus vite possible, pour combler l’absence d’informations. « Il y a une forme d’égoïsme de la part de la famille Royale, repousser la naissance du bébé est une forme de mépris de la presse » souligne Kate Jennings qui n’hésite pas à faire le rapprochement avec le comportement de la famille de Nelson Mandela. « Si on nous refuse l’info, de quoi alors nous parler, nous avons des lecteurs qui n’en peuvent plus d’attendre » a-t-elle affirmé tandis qu’une nouvelle série d’attaque à la voiture piégée en Irak tuait plusieurs dizaines de personnes, que la Grèce s’enfonçait un peu plus dans la crise et que la Russie continuait de faire la chasse aux opposants de Vladimir Poutine.

La Rédaction

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