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Une canadienne devient la première femme à tomber enceinte via Skype

Lucy Twayne, 31 ans, une habitante de Calgary, serait donc devenue début décembre la toute première personne à pouvoir donner vie grâce au système de messagerie gratuite. Le monde scientifique se dit sceptique à l’annonce de cette nouvelle. Microsoft, qui possède Skype, se déclare de son côté profondément fier de « cette avancée unique dans le monde des nouvelles technologies ».

Publié le

 mar 


Lucy Twayne, 31 ans, une habitante de Calgary, serait donc devenue début décembre la toute première personne potentiellement capable de donner vie grâce au système de messagerie gratuite. Le monde scientifique se dit sceptique à l’annonce de cette nouvelle. Microsoft, qui possède Skype, se déclare de son côté profondément fier de « cette avancée unique dans le monde des nouvelles technologies ».

Le fruit de 3 ans de relation longue distance

L’histoire est rapportée par le site d’information TVA Nouvelles qui a rencontré la future mère. La jeune femme entretient depuis fin 2010 une histoire d’amour avec Dan, son petit-ami qui, lui, habite à Ottawa à l’autre bout du pays. Un choix conjugal difficile pour tous les deux même si aujourd’hui, leur relation semble prendre une autre tournure : « C’est une magnifique chose qui nous arrive. Ça montre que les relations longue distance ça peut marcher, et même tout autant que lorsque deux êtres qui s’aiment partagent le même toit et le même lit. » raconte Lucy Twayne au site canadien.

Cette grossesse, quasi miraculeuse, serait donc survenue fin novembre à en croire le récit de cette femme : « J’ai commencé à avoir des nausées après mes conversations via webcam avec mon copain. Des vomissements aussi. Bref, tous les symptômes d’une femme enceinte. J’ai fait un test de grossesse qui s’est révélé positif. Deux jours plus tard, mon gynécologue me confirmait qu’il s’agissait bien de mon futur enfant, qui était en route. »

Comment nos deux amoureux s’y sont-ils pris pour parvenir à leur fin ? Dan, le conjoint de Lucy revient sur cet épisode sans chichi : « On faisait l’amour par Skype comme le font des centaines de couples qui vivent une relation à distance. On dit des choses coquines, on montre des trucs par webcam, puis on fait l’amour à l’écran, littéralement. C’est aussi simple que ça. »

Une fécondation numérique qui apparaît pour beaucoup comme improbable et proche de l’impossible. À commencer par le corps scientifique : « Beaucoup de choses peuvent circuler par Internet : des mots, des images, de l’argent, mais du sperme, ça ne s’est encore jamais vu. Pour l’instant on est plus sur quelque chose de l’ordre de la science-fiction que du possible. » commente avec la plus grande froideur Jean Bovin, chercheur en obstétrique et gynécologie à l’université de Laval.

Si l’histoire a en toute logique provoqué une série de remarques prudentes du milieu scientifique, en revanche du côté de chez Skype, l’humeur est à la joie et à la célébration. Darryl Prisco est responsable du département Microsoft Skype Division, propriétaire du logiciel depuis mai 2011 : « Depuis des années, la qualité des communications via Skype a considérablement augmenté. Les messages vont plus vite, le service de vidéo ne connaît quasiment plus de ralentissement. L’échange de données génétiques est en toute logique l’étape suivante dans le développement du programme. » déclare-t-il à TVA Nouvelles.

Des nouvelles technologies de plus en plus performantes

Ce brouillage des frontières entre échange numérique et interaction en chair et en os n’est pas le premier cas du genre. En mai dernier, un utilisateur de Twitter et supporter du PSG portait plainte et obtenait gain de cause contre un autre internaute qui l’avait blessé à l’arcade après un tweet assassin à propos de son soutien à l’équipe de foot de la capitale.

La Rédaction

Illustration : iStock / gabyjalbert

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