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France

Les radars automatiques bientôt équipés de détecteurs de bras d’honneur

Faire un geste insultant lorsque l’on passe à proximité d’un radar automatique pourra désormais coûter cher à son auteur. Le ministère de l’intérieur vient de confirmer ce matin l’installation d’un nouveau dispositif permettant aux boîtiers de détecter les bras d’honneur lancés par les conducteurs discourtois.

Publié le

 mar 


Faire un geste insultant lorsque l’on passe à proximité d’un radar automatique pourra désormais coûter cher à son auteur. Le ministère de l’intérieur vient de confirmer ce matin l’installation d’un nouveau dispositif permettant aux boîtiers de détecter les bras d’honneur lancés par les conducteurs discourtois.

Le délégué interministériel à la sécurité routière, Frédéric Péchenard, est venu en personne pour exposer les détails du dispositif qui devrait être mis en service au 1er février 2014. Le délégué se justifie en avançant l’argument de la sécurité. « Faire un bras d’honneur au volant est un comportement à risque. Cela multiplie par quatre le risque d’accident » affirme-t-il, graphique à la main. Le délégué présente ensuite les performances des nouveaux radars modifiés, capables selon lui d’une précision permettant de distinguer bras d’honneur, doigt d’honneur ou oreilles de lapin à plus de 200m.

Frédéric Péchenard dit vouloir en finir également avec les comportements grossiers qui font, selon lui, des routes françaises « un sanctuaire des incivilités et de la vulgarité ». Le délégué réaffirme sa fermeté en confirmant la mise en place du dispositif sur les radars situés à hauteur de feux de signalisation. Il déclare aussi vouloir cibler les chauffeurs de taxi avec l’installation de nouveaux boîtiers dans les couloirs de bus de la capitale. « Les radars automatiques sont les représentants de l’État. Ils méritent le respect, au même titre qu’un agent de police » ajoute-t-il en conclusion.

Plusieurs syndicats de chauffeurs de taxi ont réagi dans la foulée pour faire part de leur mécontentement et dénoncer une atteinte à la liberté d’expression. « On veut nous empêcher d’insulter le connard qui nous fait une queue de poisson » s’indigne Alain Griset, président de l’Union Nationale des Taxis, qui se dit prêt à mener son combat jusque devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

L’annonce du délégué interministériel à la sécurité routière reçoit un accueil fortement défavorable, notamment sur les réseaux sociaux où se propagerait une rumeur informant d’une faille dans le nouveau dispositif. « A plus de 160km/h, certains radars ne pourraient pas distinguer précisément l’intérieur du véhicule » pouvait-on lire sur un site spécialisé.

La Rédaction

Image par Michael Schwarzenberger de Pixabay
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