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Monde Libre

L’Europe promet de traiter la crise en Ukraine avec la même efficacité qu’elle a géré la guerre en Syrie

Kiev – Alors que la situation empire depuis quelques heures à Kiev, l’Europe a répété sa grande préoccupation sur la question et promis d’agir rapidement avec la même efficacité que celle dont elle a fait preuve dans le cadre de la Syrie pour être résolument utile dans l’issue du conflit.

Publié le

 mar 


Kiev – Alors que la situation empire depuis quelques heures à Kiev, l’Europe a répété sa grande préoccupation sur la question et promis d’agir rapidement avec la même efficacité que celle dont elle a fait preuve dans le cadre de la Syrie pour être résolument utile dans l’issue du conflit.

L’Union européenne annonce ainsi la mise en place rapide de nombreux envois de communiqués de condamnation, de manière répétée. « Nous penchons sur un envoi de 4 à 5 communiqués par jour. Si le gouvernement ukrainien refuse de négocier et de retirer ses troupes, nous n’hésiterons pas à monter jusqu’à 7, voire plus, rien ne peut nous arrêter. » affirme un membre du cabinet du Haut Représentant de l’Union aux Affaires étrangères et à la Politique de sécurité  qui rappelle que Bachar el-Assad, au plus fort de la crise syrienne, recevait près de dix communiqués de condamnation par jour. « Ianoukovytch [ le président ukrainien, NDLR ] sera tellement occupé à lire nos communiqués et messages de condamnation qu’il n’aura plus du tout le temps de donner des ordres aux forces de police, laissant ainsi du répit aux manifestantsLa preuve que l’Union Européenne, quand elle le veut, peut être effiace » se félicite Herman Von Rompuy, le président du Conseil européen.

« Nous avons clairement été efficaces sur la question syrienne, nous avons hâte de prendre à bras le corps la crise ukrainienne » expliquait dans un communiqué le conseil européen des ministres des affaires étrangères. Avertie de la possible intervention européenne dans la lutte engagée avec le gouvernement en place, l’opposition ukrainienne affirme qu’elle préfère encore affronter les violents combats de la nuit dernière. « On avait encore un peu d’espoir de repousser les forces spéciales. Mais là, l’Europe, non, vraiment, on est découragé, on va demander aux gens de rentrer chez eux » affirme le leader de l’opposition.

La Rédaction

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