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Société

Un stagiaire du GIGN déprimé de faire de nouvelles photocopies en tenue d’intervention

Gilet pare-balles, casque de protection sous lequel il porte déjà une chaude cagoule en plus. Julien Fruchet est stagiaire au GIGN, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, depuis bientôt 3 mois. S’il reconnaît que la discipline et les entraînements à répétition sont épuisants, pour ce dernier c’est avant tout de garder en permanence sa tenue lors des tâches les plus élémentaires qui requiert le plus de détermination.



Publié le

 mar 


Trois mois donc que Julien Fruchet passe ses journées et ses nuits à Satory, le quartier de Versailles où est basé le GIGN. Trois mois qu’il accomplit son travail de stagiaire en formation avec plus de 30 kilos d’équipement sur lui. Lorsque nous l’apercevons pour la première fois, le jeune homme de 26 ans est en train de faire des photocopies A4, fusil mitrailleur en bandoulière et bélier dans la main gauche. « Ca tient chaud ! » nous confie-t-il tout en suant à grosses gouttes.


Ce traitement de choc, Julien doit l’encaisser et il reconnaît aisément que cela lui mine le moral : « Je suis déprimé. Je pensais m’entraîner au combat, aux interventions… Mais au lieu de ça, j’ai l’impression de bosser dans le tertiaire tout en étant équipé comme un guerrier de l’Apocalypse. » lâche-t-il entre deux soupirs avant de nous poser la question suivante : « Vous avez déjà apporté 3 cafés caché derrière un bouclier ? »



Tenir à jour le fichier excel malgré le gaz

Le calvaire du jeune aspirant du GIGN ne s’arrêtera officiellement que dans 6 mois. A l’issue de son stage, soit il sera sélectionné pour devenir un membre officiel du groupe d’élite, soit il redeviendra simple gendarme. En attendant, il poursuit sa difficile route. Lorsque nous le quittons, le jour de notre venue, ce dernier a pour mission de mettre à jour un tableur excel, le tout dans un nuage géant de gaz lacrymogène.

La Rédaction

 

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