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Sports

Plus de Français en deuxième semaine du rallye de bulldozers à Palmyre

La France, premier exportateur européen de jihadistes devant l’Allemagne et le Royaume-Uni, commençait à peine à tirer les fruits de sa forte présence en Syrie. Au 17e jour de la compétition, Abou Mousa al-Fransi (de son vrai nom Hervé Guignard) vient d’être sorti de la course de bulldozers qui se tient dans les ruines de Palmyre depuis le début du mois.

Publié le

 mar 


La France, premier exportateur européen de jihadistes devant l’Allemagne et le Royaume-Uni, commençait à peine à tirer les fruits de sa forte présence en Syrie. Au 17e jour de la compétition, Abou Mousa al-Fransi (de son vrai nom Hervé Guignard) vient d’être sorti de la course de bulldozers qui se tient dans les ruines de Palmyre depuis le début du mois.

Jihadi Motors, écurie favorite de la compétition

Selon le porte-parole de l’État Islamique, le parcours comme la durée de la course sont encore susceptibles d’être modifiés. « Le rallye pourra durer plusieurs semaines si c’est le temps qu’il faut pour raser entièrement le site », explique-t-il posément. Le choix des véhicules, en revanche, reste inchangé : il s’agira toujours de Caterpillar D9, des engins de 49 tonnes dont les parties blindées ont été retirées. « Ce n’est pas comme si les Occidentaux s’étaient mis d’accord pour venir nous poser un quelconque problème », estime-t-on en effet chez Jihadi Motors, écurie favorite de la compétition.

Pour l’État Islamique, ce rallye est autant une superbe opération de communication qu’un excellent moyen d’alimenter les caisses de l’organisation : menacés de mort, les habitants des alentours se sont pressés pour acheter leur billet et plusieurs États du Golfe ont proposé de financer l’événement en sous-main.

Abou Mousa al-Fransi, lui, essaye de relativiser. « Chez moi, en Normandie, je conduisais une bétonnière donc je me suis senti en confiance », souffle-t-il. « Mais c’est vrai que le parcours était époustouflant, ça m’a intimidé ».

Du côté des organisateurs on confie que c’est Abou Bakr al-Baghdadi en personne qui a donné le départ, en tirant à la roquette sur l’une des splendides colonnes romaines du site.

La Rédaction

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