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Sciences

D’après une étude américaine, toutes les bonnes choses de la vie seraient cancérigènes

Une étude publiée par des chercheurs de l’université du New Hampshire (UNH) fait grand bruit, en venant confirmer une tendance largement relayée dans les médias depuis plusieurs années : la plus grande partie des choses plaisantes, agréables ou savoureuses de la vie seraient mauvaises pour la santé.

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 mar 


Une étude publiée par des chercheurs de l’université du New Hampshire (UNH) fait grand bruit, en venant confirmer une tendance largement relayée dans les médias depuis plusieurs années : la plus grande partie des choses plaisantes, agréables ou savoureuses de la vie seraient mauvaises pour la santé.

Se faire plaisir de temps en temps : un mode de vie particulièrement dangereux

Sans surprise, c’est au niveau de la nourriture que le diagnostic de cette équipe chevronnée est le plus sévère : viande rouge, poisson d’élevage et volaille nourrie autrement qu’au lait des Alpes seraient la première cause de mortalité des populations ayant les moyens d’en consommer régulièrement. Il en va de même pour le sel qui boucherait les artères, ou le sucre qui les perforerait.

Les assaisonnements ne seraient pas non plus en reste puisque huile, mayonnaise et leurs dérivés seraient « du cholestérol en bouteille », tandis que moutarde et ketchup entraîneraient d’embarrassants cancers du colon. Les scientifiques ne prennent même pas la peine de s’attarder sur les fritures et les plats en sauce, « qui vous tueront plus rapidement qu’un requin dans un James Bond ».

Quant à ceux qui auraient la chance d’avoir trouvé une alimentation alternative, ils devront prendre garde à ne l’arroser ni de trop d’alcool (cancer du foie), ni de trop de café (ulcères), ni de trop de sodas (cancer du pancréas), ni même de boissons gazeuses en général puisqu’elles mèneraient inévitablement au cancer de l’estomac. L’eau du robinet, notoirement surchargée en calcaire, ne constituerait pas non plus une solution fiable.

« Une alimentation trop riche vous tuera à coups de maladie cardio-vasculaire », résume Steven Peele, directeur de l’équipe. « De la même manière, une alimentation trop biologique vous tuera tout aussi sûrement à coups de carence diverse ».

Un véritable numéro d’équilibrisme alimentaire, face auquel la parade semble pour le moins contraignante : « fruits et légumes frais de moins de 2 heures et cultivés sans aucune intervention humaine, en accompagnement de viande blanche élevée en plein air et prélevée directement sur l’animal encore en vie ».

Des mises en garde contre la plupart des éléments du quotidien

Mais là où la mise en pratique des recommandations de l’étude pose véritablement problème, c’est dans la vie de tous les jours. En effet, passé l’alimentation, la liste des habitudes de vie cancérigènes ne cesse de s’allonger : séries télé, cinéma, réseaux sociaux, jeux vidéos et internet en général entraîneraient inéluctablement isolation, dépendance puis cancer. Idem pour les écrans, les appareils électroniques et les ondes qui les alimentent, la pratique insuffisante ou excessive du sport, les poêles anti-adhésives, les déodorants en aérosol, le stress, les transports en commun et la mer Méditerranée.

Interrogée sur le comportement à tenir face à ces prescriptions drastiques, le Dr. Peele se veut rassurant et conciliant : « il suffit simplement de ne rien faire, ne rien manger et ne plus sortir en attendant l’émergence d’un mode de vie alternatif ».

La rédaction

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