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Les Editos

« C’était le bon temps ! » par Ludovic, 4 ans.

A l’heure où régulièrement, dans les journaux comme sur les plateaux de télévision, progressistes et réactionnaires n’en finissent plus de s’affronter, nous avons décidé de laisser la parole à un jeune garçon de quatre ans, Ludovic, pour savoir ce qu’il en en pensait.

Publié le

 mar 


 

« Y a plus de saisons. Ça fait un peu vieux con de dire ça mais je me souviens qu’il y a à peine deux ans, il y avait de la neige. Là, cette année, rien ! on a l’impression que c’est déjà le printemps, tout se déglingue !» avance Ludovic, un peu nostalgique. « Et encore, c’est pas le plus grave. Ce qui me fait mal, c’est de vivre dans cette société qui a perdu ses repères. Les attentats, tout ça, ça existait pas quand j’allais encore à la crèche. C’est devenu vraiment n’importe quoi !» poursuit-il, avant d’étendre ce constat au cercle familial : « Et puis, je suis pas bête, je vois bien que mes parents vieillissent. Avant, ils adoraient m’emmener au parc. Maintenant, il se lassent plus vite. Ils ont perdu un peu de cette capacité d’émerveillement qui était la leur. Enfin, tout ça, c’était le bon temps !»

Puis le jeune garçon de conclure, un rien fataliste : « De manière plus générale, j’ai l’impression que le progressisme n’a pas véritablement contribué à rendre l’homme plus heureux mais qu’au contraire, il a favorisé l’émergence de la bien-pensance et d’une certaine forme de relativisme qui nuit considérablement à sa quête inassouvie d’absolu. Mais sans doute ma vision des choses est-elle un peu naïve et simpliste. »

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