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Monde Libre

Après le meurtre d’un jeune noir, la police rejette la faute sur la pleine lune

New-York : alors qu’il s’était approché d’un agent de police pour lui demander sa direction, un jeune noir de 17 ans, originaire du Massachussets, a été froidement abattu. Le ministère de la justice pointe du doigt l’influence de la pleine lune. Reportage.

Publié le

 mar 


 

La pleine lune : ces trois mots étaient sur toutes les lèvres au lendemain du drame. Même Harry Steed-Bryant, l’agent de police responsable du meurtre, peine à expliquer son geste uniquement par la légitime défense : « C’est vrai que le gars n’a pas à s’adresser à moi de la sorte, sans se cacher le visage ni s’agenouiller, mais j’ai l’impression qu’il y a autre chose » a-t-il déclaré avant d’ajouter : « C’est comme si une force démoniaque s’était emparée de moi…». Son avocat s’est montré quant à lui rassurant « Nous ferons jouer l’influence de la pleine lune dans cette affaire, sans aucun doute mon client sera innocenté. ».

Les politiques n’ont pas tardé à s’emparer de l’affaire, Hillary Clinton dénonçant « le manque de moyens mis en place par le gouvernement pour lutter contre la pleine lune » et Donald Trump y allant de son tweet : « La pleine lune, c’est comme les Mexicains, on ne peut jamais lui faire confiance »

Ce n’est en effet pas la première fois que la pleine lune est jugée responsable d’un crime. En 2009, déjà, elle était impliquée dans le meurtre d’un noir par un policier blanc. Déclarée coupable, la pleine lune avait alors été condamnée à verser 10000 euros d’amende. Mais la victime n’avait pas pu être indemnisée, l’insolvabilité de l’agresseur ayant été démontrée,

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