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Culture

The Rock : « j’aime les personnages profonds, mais qui n’ont pas peur de mettre quelques bons pains dans la gueule »

Dans un entretien exclusif pour le Gorafi Magazine, l’acteur américain se confie sur ses projets et aspirations pour 2016. Portrait d’un acteur fragile et exigeant.

Publié le

 mar 


 

Attablé devant un thé de Ceylan dans un bar feutré du Marais, celui qui se fait désormais appeler Dwayne Johnson surprend par sa réserve et son naturel. De son passé de catcheur (17 ans de carrière, 12 titres), The Rock a gardé la poignée de main douloureuse et le goût du spectacle bien huilé au niveau des biceps. Mais ce lundi de mai, en simple marinière et bottines en lézard, l’acteur ne semble pas disposé à soulever des Twingos à mains nues.

« Je suis un type normal », explique-t-il en recommandant une théière d’eau chaude et un peu de miel.

Son rêve : incarner un vigile vietnamien pour Jacques Audiard

Aujourd’hui, le comédien estime être à un tournant de sa carrière, depuis que la franchise Fast & Furious lui a fourni l’occasion de densifier son répertoire. Johnson y incarne Luke Hobbs, un agent du Diplomatic Security Service chargé de traquer la bande de Dominic Toretto, alias Vin Diesel. « Au fil des films, je suis parvenu à donner plusieurs couches à mon personnage, plus de complexité. La production m’a laissé le champ libre pour exprimer toute ma sensibilité entre les explosions et les scènes de combat ». Sans pour autant rechigner à distribuer les rations habituelles de patates en plein visage : « j’aime les personnages profonds, mais qui n’ont pas peur de mettre quelques bons pains dans la gueule », confie-t-il sans détour.

Au fil de sa carrière, c’est également ses goûts que The Rock a affinés, parmi lesquels le cinéma francophone figure étonnamment en bonne place. Bouleversé par la performance de Vincent Lindon dans « La loi du marché », grand admirateur des drames sociaux des frères Dardenne, le rêve de Dwayne Johnson serait maintenant d’incarner un vigile vietnamien atteint d’une maladie dégénérative dans un film de Jacques Audiard.

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