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Société

Succès de la déradicalisation: un jeune Toulousain renonce au jihad et retourne à la délinquance

Le gouvernement a enregistré cette semaine une belle victoire dans sa politique de lutte contre l’islam radical : un jeune velléitaire au départ en Syrie a formellement renoncé à ses projets jihadistes et accepté hier de réintégrer son gang de trafiquants de la cité du Mirail.

Publié le

 mar 


Maxime, 27 ans, faisait partie de la première promotion du « centre de prévention et d’insertion par la citoyenneté » de Beaumont-en-Véron, ouvert l’année dernière à titre expérimental : il en est aujourd’hui le meilleur ambassadeur. Déradicalisé, resocialisé, apaisé, le jeune homme est enfin redevenu le voyou familier des pouvoirs publics – toujours aussi démunis face aux insaisissables profils d’endoctrinés. « Alors que le délinquant, le criminel, la racaille, ça on connaît, on sait gérer ! », se réjouit-on déjà place Beauvau. Le gouvernement a en effet revu à la baisse ses ambitions de faire de ces jeunes marginalisés des citoyens modèles et se contente aujourd’hui de les ramener « en terrain connu », vers une forme d’illégalité plus traditionnelle et mieux encadrée.

« Il sera très bénéfique pour Maxime de réintégrer le cadre strict du « milieu » toulousain, avec ses règles, sa hiérarchie et son code de l’honneur », explique François Braunstein, le psychologue du centre. « C’était un jeune en rupture, égaré, qui ne demande qu’à donner le meilleur de lui-même dans un environnement d’entreprenariat et de saine compétition ».

« C’est ça ma France. La France que j’aime »

Un bilan encourageant donc, et qui devrait conduire à la généralisation de ces centres de déradicalisation. Maxime lui-même reconnaît tout le bien qu’il a tiré de cette expérience de recentrage républicain et confie, enthousiaste, avoir beaucoup appris au cours du stage. « J’ai compris que le jihad, le califat, tout ça c’est du vent », confie-t-il, sérieux. « Ma vie elle est là, les stups, les potes, les braquos, les discriminations, les gardav’, les bavures. C’est ça ma France. La France que j’aime ».
Le jeune homme a retrouvé son chemin.

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