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Politique

Après François Fillon, Philippe Poutou accusé à son tour d’avoir reçu 500 euros de pantalons Celio

À moins de cinquante jours des élections présidentielles, les scandales autour des candidats n’en finissent plus de se multiplier. Après les révélations du JDD sur les costumes de luxe offerts à François Fillon, le célèbre hebdomadaire vient de révéler que Philippe Poutou se serait quant à lui vu offrir 500 euros de pantalons Celio.

Publié le

 mar 


 

Entre Novembre 2016 et Janvier 2017, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste aurait ainsi bénéficié gratuitement d’une dizaine de pantalons taille M parmi lesquels plusieurs pantalons cargo imprimé camouflage, cinq pantacourts à carreaux et même deux chinos Slim Premium à 50 euros la paire. « Quand on est aussi marqué politiquement, ça la fout mal », reconnaît avec gêne son porte-parole au NPA.

Outre le fait que les dons supérieurs à 150 euros doivent être déclarés par les candidats, l’identité du mystérieux mécène lui ayant offert ces pantalons pourrait poser problème. « S’il n’est pas un proche de Philippe Poutou, ce cadeau pourrait entraîner un conflit d’intérêts », explique un journaliste du JDD. « Au NPA, l’apparence, le style et le swag jouent pour beaucoup ! La plupart des candidats reverraient leurs principes facilement pour une paire de jeans délavés, frais et stylés ».

Une hypothèse que semble confirmer l’état récent de la garde-robe du candidat. « Philippe serait prêt à beaucoup pour de nouveaux pantalons », explique Hervé Guibert, un proche ayant souhaité garder l’anonymat. « Il vit sur un budget serré depuis le début de campagne et, ces derniers mois, il passait son temps à emprunter des vêtements aux autres membres du parti. Une fois, il a passé six jours dans le jogging Uniqlo d’Olivier Besancenot ».

Interrogé à son tour sur les rumeurs qui circulent à son sujet, Philippe Poutou n’a pas souhaité se justifier outre-mesure. « Il faudra plus que quelques tissus pour me détourner de la démocratie ! », a-t-il énoncé depuis une friperie. « Travailleurs, travailleuses, ne vous laissez pas berner; Les chiens aboient, la caravane passe ! », a-t-il ensuite ajouté avant de demander à un journaliste s’il pouvait lui avancer cinq euros pour déjeuner.

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