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France

Pour un hooligan sur deux il y a un problème de football dans la violence

Un sondage effectué sur plus de 6 000 hooligans européens révèle que plus de 60% d’entre eux regrettent qu’il y ait trop de football dans la violence.

Publié le

 mar 


 

Pour 68% des personnes interrogées, le football est un fléau qui vient ternir l’image de la violence. « Je ne comprends pas pourquoi ces personnes utilisent le prétexte de la violence pour assouvir leurs pulsions de football », explique Denis, un supporteur de l’Olympique Lyonnais*. « Si elle veulent regarder des matchs ou supporter une équipe, c’est leur problème mais qu’elles ne viennent pas nous empêcher d’être des brutes sans cerveau », ajoute-t-il en précisant qu’il n’ose plus prendre sa batte de baseball au stade avec lui.

Changer le regard sur la violence

Denis dit travailler au quotidien pour que la violence ne soit plus automatiquement associée au football. « À cause de certains inconscients, c’est l’image de la violence en général qui en prend un coup ». Le jeune supporteur dit aujourd’hui vouloir faire la guerre aux amalgames et aux idées reçues. « Il y en a toujours qui veulent gâcher la fête en parlant foot au moment où nous attaquons un groupe d’inconnus à coups de barre de fer », renchérit-il. « Les gens associent trop souvent la violence et le football mais il ne faut pas croire que tous les amoureux de la violence sont comme ça », argumente le jeune supporteur avant d’entonner le traditionnel Football on t’encule avec plusieurs de ses collègues anti-foot.

*Le nom du club a été changé

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