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Société

Le dernier résistant italien de la seconde guerre mondiale meurt en écoutant la version de “Bella Ciao” de Maître Gims et de Vitaa

L’homme a survécu au fascisme et à trois ans de guerre civile mais pas à la reprise de Maître Gims.

Publié le

 mar 


«Il n’y a pas de résistance sans souffrance » avait déclaré Umberto Spagioli lorsqu’on lui avait demandé comment il avait réussi à faire face à la terrible répression du régime fasciste. A 92 ans, le vieil homme pensait avoir tout vécu en termes d’atrocité ; la perte de ses compagnons, le meurtre sauvage de sa famille par l’armée italienne alors qu’il avait rejoint le maquis, la torture, puis les camps de concentration en Allemagne nazie. Et pourtant, au crépuscule de sa vie, il allait apprendre que l’horreur n’avait pas de limites.

En effet, le 3 septembre, alors que le vieil homme se rend à une réunion de famille, la chanson “Bella Ciao” est diffusée sur le poste radio de son chauffeur Uber. Ravi à l’idée que l’hymne de la résistance italienne soit connu de la jeunesse, le vieil homme prête une oreille attentive. Au début, les premières paroles entonnées par Maître Gims sont justes et l’instrumentale assez sobre, Umberto est agréablement surpris…

Puis, un rythme techno démarre et Vitaa se met à chanter « j’ai vu son visage devenir livide, il m’a demandé de dire à ses enfants qu’il les aimait. J’ai eu le sentiment qu’il avait décidé d’en finir, et il s’est éteint » nous raconte le chauffeur. Il aura fallu 5 secondes pour venir à bout de la volonté d’un homme qui avait résisté aux pires tempêtes de la vie. Umberto a été incinéré avec 50 albums de Maître Gims et il a eu droit à un hommage national en présence de ses proches. Pour l’anecdote, la chanson “Bella Ciao” a également été jouée lors de son incinération, mais par un vrai groupe de musique cette fois ci.

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