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Il a absolument besoin de son café du matin pour continuer d’être un connard

Gauthier Lammens, employé de bureau de 35 ans, est incapable de fonctionner correctement en tant que connard sans son café noir sans sucre du matin. Reportage.

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« C’est moi tout craché ça, ne m’adressez pas la parole avant que je boive mon café ! », explique M. Lammens, à qui personne ne souhaite jamais adresser la parole de toute façon. « Sans ma petite tasse du matin, je peux vraiment être désagréable », poursuit-il en ignorant complètement que son entourage n’a aucune envie de passer du temps avec lui, peu importe qu’il ait bu du café ou non. « C’est mon petit défaut, mais dès que j’ai ma dose de caféine, je peux de nouveau crier sur mes stagiaires de manière calme et respectueuse », continue le trentenaire profondément antipathique.

« Je lui apporte son café tous les matins, et je dois dire que ça l’aide pas mal à augmenter ses efforts pour rabaisser et insulter tout le monde au bureau », raconte une de ses stagiaires, qui admet que les effets stimulants de cette boisson amère a une influence sur M. Lammens.

« Je suis conscient que j’ai peut-être développé une légère dépendance, mais je sais que si je n’ingère pas ma tasse quotidienne, c’est quasi impossible de faire tout ce que j’ai à faire dans la journée », confie M. Lammens, dont les journées consistent principalement à parler dans le dos de ses collègues, à se plaindre de problèmes dont il est personnellement responsable, et à se disputer avec le département des ressources humaines au sujet de son comportement inadéquat envers ses collègues du sexe opposé.

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