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Malgré la loi asile et immigration, Gérard Collomb recalé à la frontière de l’extrême droite

Avoir fait voter sa loi sur l’immigration n’aura pas suffi au ministre de l’Intérieur pour franchir la frontière de l’extrême droite.

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« C’est une immense déception, franchement, je ne sais pas quoi faire de plus ». C’est avec ces mots qu’à l’Assemblée nationale, Gérard Collomb avoue son échec, en caressant du bout des doigts la passerelle en bois de l’hémicycle qui sépare l’extrême droite du reste des députés, avant de sécher une larme qui coule le long de sa joue.

Marine Le Pen assume ce choix : « Il ne suffit pas de faire voter une loi répressive pour être accepté sur notre territoire. Nous tenons à nos frontières. Le jour où M. Collomb multipliera les amalgames et posera au côté de militants néo-nazis, on en reparlera ! ».

Être refusé à la frontière de l’extrême droite a profondément blessé le ministre de l’Intérieur qui compte bien se rattraper. Pour y remédier, selon son entourage proche, Gérard Collomb devrait dès le week-end prochain rejoindre les Alpes pour prêter main forte aux jeunes identitaires afin de bloquer les familles de migrants en leur jetant des boules de neige au visage.

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