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Élisabeth Borne d’accord pour taxer les superprofits de Jean-Luc Mélenchon

Après plusieurs tergiversations, la Première ministre a en définitive accepté de taxer les superprofits, mais seulement ceux de Jean-Luc Mélenchon.

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Alors que ses adversaires pensaient qu’elle cherchait à gagner du temps en disant ne pas vouloir « fermer la porte » à cette option, Élisabeth Borne a surpris tout son monde en déclarant sur RMC ce matin qu’elle était « d’accord pour taxer les superprofits » du leader de la France Insoumise. Dans les différents amendements proposés en juillet, les parlementaires envisageaient de mettre à contribution les sociétés pétrolières et gazières, les sociétés de transport maritime de marchandises, ou les sociétés de gestion des autoroutes. Mais pour Élisabeth Borne, « il est urgent de ne pas se précipiter et de procéder par paliers. La priorité, c’est de taxer les vrais profiteurs du système. » Quant à savoir si le gouvernement ne cherchait pas à régler des comptes avec ses adversaires politiques, la Première ministre a été très claire : « Je ne savais même pas que M. Mélenchon était dans l’opposition. »

Des réactions indignées

Certes, l’ex-candidat déclarait lors de la présidentielle un patrimoine d’environ un million d’euros selon l’AFP, pourtant cette décision n’a pas manqué de faire réagir la classe politique mais aussi l’intéressé, qui a déclaré : « C’est bien la preuve que je dérange et que c’est moi qui aurais dû être élu président de la République puis désigné Premier ministre. » Élisabeth Borne a certifié de son côté que cette taxe serait sociale et « aiderait au financement de la réforme des retraites voire à celle de l’assurance-chômage. »

Selon nos informations, Manuel Valls aurait de son côté fait savoir aux membres de LFI qu’il était disponible pour reprendre la tête du mouvement en cas de retrait de la vie politique de Mélenchon.

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