Société

Il réussit à s’évader du labyrinthe imprimé au dos de son paquet de céréales

Béziers – C’est un exploit auquel peu de Français oseraient seulement rêver. Ce matin, Bafien*, un jeune contrôleur de gestion de 29 ans, est parvenu à trouver la sortie du labyrinthe de son paquet de céréales Coco Pops où il était retenu captif depuis plusieurs heures. Reportage

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Enveloppé dans une couverture thermique, les mains encore tremblantes, serrées autour d’un gobelet de café fumant, Bafien retrouve peu à peu ses esprits : « Je n’y croyais plus », raconte-t-il aux journalistes. « J’étais épuisé. Physiquement. Mentalement. J’étais prêt à abandonner. C’est alors que j’ai aperçu la cascade chocolatée du Roi Coco », raconte-t-il encore sous le choc.

Une jungle aux milles saveurs et un trésor délicieux

La journée avait pourtant bien commencé. Ce matin, comme tous les matins, Bafien se sert en guise de petit-déjeuner un bol de ses céréales préférées achetées à la supérette du coin. Mais, alors qu’il parcourt la liste des ingrédients, un nouveau jeu attire son attention : « Ça parlait d’aventures, d’une jungle aux milles saveurs et d’un trésor délicieux… Je n’ai pas su résister », se souvient-il amèrement.

Mais très vite l’aventure vire au cauchemar. Bafien réalise que la première entrée du labyrinthe mène à un vulgaire cul-de-sac. « J’aurais pu en rester là, surtout que j’étais en retard pour le boulot. Mais il y avait quatre autres entrées à essayer… », regrette-t-il. Au bout de la troisième, les nerfs du jeune homme lâchent. « Il fallait que je sorte mais je ne savais même plus où était l’entrée ! », ajoute-t-il avant d’exploser en sanglots, le paquet serré contre lui.

Quelle vie après le labyrinthe ?
« Bafien a eu de la chance, beaucoup de chance », commente le médecin urgentiste après avoir longuement examiné les pupilles du rescapé. « Se risquer sans expérience dans un labyrinthe céréalier, c’est de la folie ! Il faut une condition physique impeccable et des nerfs solides. Même les enfants les plus entraînés hésitent à deux fois avant de s’y aventurer ! »

Interrogé sur ce qu’il compte faire par la suite, le jeune homme dont les jours ne sont pas en danger reste optimiste : « Profiter de chaque jour, passer du temps avec ma famille, mes amis et peut-être, qui sait, trouver l’amour. Au final, j’ai compris que le plus beau des trésors était la liberté », ajoute-t-il avant de recevoir un mail de licenciement de son employeur.

*Le prénom de Bafien n’a pas été changé

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