Medias
Les streameurs devront désormais passer un permis d’humilier
Le gouvernement souhaite mieux encadrer l’activité des créateurs de contenus suite aux graves dérives.
Après l’émotion, place à l’action. Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique, n’a pas tardé à réagir suite aux sévices qui ont entraîné la mort de Jean Pormanove en direct sur la plateforme Kick. “La création du permis d’humilier est essentielle pour valider la capacité des streameurs à persécuter leurs collègues dans le respect de la personne”, annonce fièrement la ministre.
L’obtention du permis sera soumise à un examen théorique prenant la forme d’un QCM. Les candidats devront notamment répondre à des questions pointues de ce type :
Mon collègue convulse au sol après avoir bu de l’eau de Javel :
- Réponse A : je m’assure qu’il est encore conscient avant de le gifler
- Réponse B : je demande aux internautes de donner 40 000 € pour mettre fin à ses souffrances.
Le questionnaire sera complété par un examen pratique, afin de s’assurer que les règles élémentaires sont maîtrisées. “Nous ne tolérerons plus d’actes de tortures comme ceux que Jean Pormanove a pu subir, assène Clara Chappaz. Les streameurs harcelés auront désormais droit à 20 minutes de pause après six heures de souffrance et devront bénéficier d’une complémentaire santé prise en charge par leur bourreau dès la première côte fêlée.
Cette mesure s’accompagne d’autres annonces fortes du ministre de la Santé, qui s’engage de son côté pour fixer à 50 Cl la quantité d’urine bue par un streameur chaque jour.