Culture

Paradis : À peine lancé, le nouveau journal de Cavanna déjà censuré

François Cavanna n’aura pas perdu son temps. Sitôt décédé, le journaliste et dessinateur de presse s’est empressé de lancer un nouvel hebdomadaire, dans la grande lignée des journaux et revues qu’il a créé de son vivant, comme « Hara-Kiri » et « Charlie Hebdo ». Une publication aussitôt interdite. Reportage.

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Paradis – François Cavanna n’aura pas perdu son temps. Sitôt décédé, le journaliste et dessinateur de presse s’est empressé de lancer un nouvel hebdomadaire, dans la grande lignée des journaux et revues qu’il a créé de son vivant, comme « Hara-Kiri » et « Charlie Hebdo ». Une publication aussitôt interdite. Reportage.

Aidé de plusieurs de ses amis et anciens collaborateurs historiques, comme Pierre Desproges, Georges Bernier, dit professeur Choron, et le dessinateur Gébé, la nouvelle revue n’a pas tardé à s’attirer les foudres divines. Dès 15h il était même impossible de s’en procurer un seul exemplaire. En cause, une caricature du dessinateur Reiser, avec une légende des plus grivoises « S’il nous a créé à son image, Dieu a une sacrée tête de con !». Une caricature qui n’a pas plu en haut lieu, la plupart des exemplaires ont été confisqués tandis que d’autres circulent sous le manteau ou sur Internet . « On m’a emmerdé dans mon autre vie mais j’espérais au moins avoir la paix dans ma mort ! » explique le journaliste déçu après la saisie du journal. Côté divin, on ne souhaite faire aucun commentaire. Le professeur Choron et François Cavanna n’excluent pas de ressortir la revue sous un autre nom dans les prochains jours, histoire selon eux de tordre le cou à la censure. Lors de la conférence de presse, le « Rital » n’a pas mâché ses mots, et a refusé de baisser les bras. « Attendez que Siné, Cabu et Wolinski se pointent, on va bien se marrer je vous le dis ».

La Rédaction

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