Société

Polyglotte, il est capable d’être absolument insupportable en 7 langues

Passionné, Julien Mikkelsen s’est fixé il y a quelques années l’objectif d’apprendre le plus de langues possibles, ce qui lui permet d’être insoutenable partout dans le monde.

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« Ma mère est argentine et mon père est danois, donc c’est vrai que ça aide pour le reste », raconte Julien, qui déjà étant petit était imbuvable en danois, en espagnol et en français, et se décrit comme étant « plutôt doué pour les langues. » « Après, quand on parle français, c’est aussi très facile d’apprendre l’italien, l’espagnol, le portugais, le roumain, le catalan, le galicien, le romanche, l’occitan, et encore par exemple le wallon », poursuit le linguiste amateur entre deux sessions de klingon sur Duolingo. « Je ne les parle pas toutes, mais j’ai des bases. Et avec mon niveau B2 en hébreu, j’ai quelques notions de judéo-espagnol, mais ça ne vous aura pas surpris »

« C’est pas étonnant qu’en France, les quelques personnes qui connaissent un peu d’anglais le parlent avec un accent tragico-comique, vu la pauvre qualité de l’enseignement et le fait que les films sont doublés à la télé. Mais bon, je m’excuse d’être médisant. Comme on dit : pujwl’ Hlvlu’chughquvbe’lu’ ! », explique le polyglotte qui est sur le point de s’en prendre une dans la gueule. « Mais au Danemark par exemple, c’est pas comme ça. J’ai grandi en France mais j’ai toujours pris exemple sur les Scandinaves en regardant les films et séries en version originale. Pas seulement les trucs américains et anglais, mais aussi bien-sûr les brillantissimes chefs-d’œuvre d’Asghar Farhadi, Pasolini, et bien-sûr Kurosawa. Ah, Akira Kurosawa, quel grand Monsieur ! », a ensuite ajouté Julien Mikkelsen avant que notre entretien ne cesse abruptement en raison d’une collision soudaine entre le poing de notre journaliste et sa mâchoire.

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