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Société

Elle adore sa meilleure amie tant qu’elle reste plus moche qu’elle

C’est une belle histoire d’amitié entre deux copines de longue date. Anaïs, 26 ans, petite brune au visage mutin, et Stéphanie, ou « Steph », une grande rousse aux cheveux bouclés de 27 ans.

Publié le

 mar 


C’est une belle histoire d’amitié entre deux copines de longue date. Anaïs, 26 ans, petite brune au visage mutin, et Stéphanie, ou « Steph », une grande rousse aux cheveux bouclés de 27 ans. Nous sommes allés à leur rencontre pour en savoir plus sur le ciment de leur amitié, car à l’ère où l’individualisme de la société est criant dans tous les domaines, une amitié honnête et sincère est parfois ce qu’il y a de plus exemplaire pour les générations futures.

LE GORAFI : Comment a commencé votre amitié ?

Anaïs : On s’est rencontrées au collège. Elle, c’était la grande un peu bizarre qui faisait peur aux garçons. Moi je la trouvais marrante, alors je restais avec elle.

Stéphanie : (rires) Oui c’est vrai que j’étais bizarre à l’époque ! Je m’éclatais toujours les boutons d’acné en classe… J’en avais partout ! En plus comme j’avais une dent creuse, il y avait toujours des bouts de viande qui restaient coincés après la cantine. Ca pourrissait un peu et bonjour l’odeur ! (rires)

LE GORAFI : Mais il y a eu des tensions entre vous au lycée…

Anaïs : Oui elle m’avait énervée.

Stéphanie : En fait au lycée, mes seins ont poussé rapidement, et j’ai pu mettre des décolletés, ce que ne peut pas faire Anaïs. J’ai tout de suite eu plus de succès avec les mecs parce que c’est souvent des vicieux, des porcs. Anaïs ne me l’a jamais pardonné.

LE GORAFI : Pourquoi ?

Anaïs : Dans le binôme c’est moi la plus jolie, point barre. Stéphanie c’est la grande godiche un peu maladroite qui mange beaucoup. Quand les garçons ont commencé à s’intéresser à elle, je voulais qu’elle meure.

Stéphanie : Oui c’est vrai elle m’avait menacée de mort à plusieurs reprises.

LE GORAFI : Heureusement il y a eu l’accident.

Stéphanie : Oui, je suis tombé d’une falaise en voulant imiter un aigle… Les pompiers m’ont sauvée, mais aujourd’hui ça fait 8 ans que je ressemble à Chirac.

Anaïs : Oui je l’avais faite boire, et on a joué au jeu des mimes un soir sur la falaise. Je regrette rien car aujourd’hui on est soudées comme jamais. Stéph’ et moi c’est à la vie à la mort !

Stéphanie : (rires)

LE GORAFI : Merci de nous avoir accordé cet entretien.

La Rédaction

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