Auto
38e Paris-Dakar : pollution, seules les plaques d’immatriculation impaires autorisées à disputer la prochaine étape
Aux grands maux les grands remèdes : alors que le Paraguay affronte ce mois-ci un grave pic de pollution, le gouvernement a demandé aux organisateurs du rallye d’appliquer la célèbre politique parisienne dite de « circulation alternée » – suscitant la fureur des pilotes.
Ils sont près de 240 pilotes chevronnés d’autos, motos, camions et autres quads à ronger leur frein entre les stands désertés de San Miguel de Tucuman, 3e étape de cette 38e édition du célèbre raid. L’interdiction est tombée hier, et les hommes ne décolèrent pas : « on nous explique qu’un Paris-Dakar c’est 4 ans d’émissions en CO2 d’une centrale à charbon chinoise », tonne un mécanicien français. « Je veux bien, mais si maintenant les seules courses autorisées c’est le Vendée Globe, on va s’emmerder ».
Des propos directs, mais révélateurs : face à une décision perçue comme arbitraire et injuste, la tension se fait jour et les masques tombent au sein du petit écosystème qu’est le Paris-Dakar. Tandis que les organisateurs s’efforcent d’absorber le coût financier en diluant le carburant avec de l’huile de palme, pilotes et constructeurs – peu habitués à passer tant de temps ensemble – sont à couteaux tirés. « Je peux déjà plus voir la tronche du Rital », grince un coureur britannique, « qu’il remonte sur sa motocrotte ».
Mitsubishi magouille, Loeb serein
Sous pression et voyant la victoire leur échapper, même les principales écuries cèdent à la triche et à la supercherie: le Japonais Mitsubishi, constructeur le plus titré avec 12 titres, serait ainsi à l’origine d’un vaste trafic de plaques impaires, cannibalisées sur les véhicules de son ennemi juré Peugeot avec le concours de la pègre locale. Quant à l’Allemand Volkswagen, que la fraude n’effraie plus depuis 2009, ses pilotes auraient été purement et simplement encouragés à prendre la route sans plaque ni numéros ni balises.
Dans ce chaos, seul le « patron » Sébastien Loeb affiche sans fard sa sérénité. Le pilote tricolore, qui, de sa propre initiative, avait déjà concédé 4 jours d’avance au reste des concurrents pour « leur laisser une chance », s’est plié sans difficulté à l’injonction du gouvernement paraguayen. « Ok, pas de souci. Peut-être même que je partirai quelques jours plus tard encore, j’ai rencontré une petite hier sur le marché, si vous voyez ce que je veux dire », lâche simplement l’homme aux 9 médailles d’or dans un sourire goguenard.
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