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Politique

Le dernier homme qui a confiance dans les politiques commence à douter, un peu

Sallanches – L’affaire Cahuzac ébranle la confiance des Français dans les politiques. Pire, celui qui jusque là s’était toujours défendu de faire des amalgames et de généraliser pour ne pas tomber dans le piège de l’extrême commence lui aussi à douter, un peu.

Publié le

 mar 


À chaque scandale, le même refrain se fait entendre : tous pourris. Pourtant, un homme a toujours refusé de se joindre à la meute, de généraliser. Philippe Piquet, 52 ans, est sans doute le dernier Français a avoir toujours affirmé sa confiance dans la classe politique. « Des affaires j’en ai connues. Urba, le sang contaminé, le financement du RPR, du PS, l’affaire Bettencourt » énumère-t-il. « Malgré tout il faut avoir confiance, on a élu ces gens là, ils savent forcément ce qu’ils font. Et je trouve ça un peu dommage de généraliser uniquement parce que il y en a un ou deux qui ont abusé par moment ».

Mais c’est l’affaire Cahuzac qui est venue saper ses certitudes. Brutalement, pour la première fois depuis des années, Philippe Piquet doute. « Depuis deux jours, je doute. Je refuse d’y croire » explique-t-il. « J’ai toujours essayé d’être le plus réfléchi possible, le plus posé. Mais là pour la première fois, merde, voyez-vous, je doute un peu. » a-t-il confié lors d’une conférence de presse.

L’homme, très abattu, a alors de nouveau refusé de se rallier aux extrêmes et de s’orienter vers un vote Front national. « Parce que merde, ils sont pas tous pourris, quand même ». Mais vers 17h, l’annonce par le journal Le Monde que c’est un proche de Marine Le Pen qui avait ouvert le compte de Jérôme Cahuzac en 1992 a replongé l’homme dans l’inquiétude. « J’ai l’impression qu’on ne peut vraiment plus faire confiance à personne, en fait ».

La Rédaction

Photo: iStock

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