Au delà du Périphérique
Accusé d’avoir dévoré 38 personnes en 1995, le “cannibale des Deux-Sèvres” déclare que “c’était une autre époque”
Alors que s’ouvre le procès de Tino Paluzzi dit “le cannibale des Deux-Sèvres”, ce dernier a souhaité revenir sur l’image mi-figue, mi-raisin véhiculée “à son grand dam” dans les médias.
C’est un véritable soulagement pour toute la petite commune de Saint-Hilaire-la-Palud (79). Après près de trente ans de traque, celui que la presse locale surnommait “le cannibale des Deux-Sèvres” vient enfin d’être appréhendé par les forces de l’ordre suite à une miraculeuse concordance ADN. Tino Paluzzi, 58 ans, responsable cailloux et râteaux chez Nature et Découverte, n’en revient toujours pas. “C’est de l’histoire ancienne. Il serait vraiment temps de passer à autre chose. Oui, j’ai peut-être dévoré des dizaines de femmes, d’hommes et d’enfants pendant des mois. Oui, j’ai peut-être ouvert leur corps en deux pour les farcir de polenta, de fromage râpé, de girolles et de câpres avant de les glisser entre 2 miches de 15 livres pour les engloutir goulument en parlant la bouche pleine. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte : c’était les années 90 !” explique-t-il estomaqué, menottes aux poignets, lors de son audience au tribunal.
Un procès très médiatisé durant lequel Maître Riesler, son avocat, a expliqué ne pas comprendre l’acharnement qui lui était destiné. “Mon client a fait une erreur, certes, trente-huit fois de suite, certes, mais que celui qui n’a jamais transformé une famille entière en gratin me jette la première pierre”, plaide-t-il. “Alors oui, les faits reprochés à mon client sont accablants et je comprends qu’ils choquent, mais je vous rappelle qu’en 1995, la même année, sortait le film Waterworld avec Kevin Costner ! Alors ? Qui sont les vrais tarés ?!” poursuit-il en brandissant fougueusement la VHS du film face aux jurés impassibles.
Alors qu’il encourt la prison à perpétuité, c’est un Tino Paluzzi serein que nous avons retrouvé à la sortie de la salle d’audience. “Vous savez, c’est l’époque qui veut ça. On juge les faits d’hier avec les yeux d’aujourd’hui. C’est regrettable mais une chose est sûre : lorsqu’on regardera mon procès dans 30 ans, on ne verra pas un monstre se faire condamner mais simplement un homme avec ses défauts, ses passions et son jardin secret” conclut-il, confiant, avant de retourner dans son box pour croquer dans sa cuisse.
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