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Economie

Il regrette un peu d’avoir hypothéqué sa maison pour des NFT

C’est en 2018 que Christopher D., 35 ans, contracte auprès de la Société Générale un prêt sur 25 ans pour son deux-pièces en région parisienne. Ce fan d’Elon Musk et de cryptomonnaies découvre quelques années plus tard les NFT, ces « tokens non-fongibles », qui permettent d’acheter la propriété d’une image sur internet. Croyant à une opportunité à ne pas rater, il en achète un, puis deux, puis dix. Jusqu’à hypothéquer sa maison pour en acheter d’autres. Une erreur ? Rencontre.

Publié le

 mar 


Le Gorafi : Bonjour Christopher. Quel NFT avez-vous en votre possession ?

Christopher : J’en ai une douzaine. Le premier que j’ai acheté est le NFT d’une image de singe qui copule avec une grenouille. Il valait vraiment ses 3600 dollars. Et puis j’en ai acheté d’autres, c’était un placement sûr, qui allait prendre de la valeur. Et finalement j’ai hypothéqué ma maison pour acheter aux enchères le NFT d’un tweet d’Elon Musk qui répond « LOL » à un de ses détracteurs. C’était trop drôle.

Le Gorafi : Mais n’importe qui peut télécharger ces images gratos sur internet, non ?

Christopher : Oui mais j’en suis le seul vrai propriétaire. Je peux en faire ce que je veux : les imprimer, faire du merchandising, et surtout les faire fructifier pour les revendre sur les plateformes spécialisées.

Le Gorafi : Et aujourd’hui à combien est estimée votre collection ?

Christopher : Zéro.

Le Gorafi : Regrettez-vous que la Société Générale aille bientôt saisir votre appartement ?

Christopher : Un peu, mais ce n’est pas grave, j’irai vivre chez mes parents et j’essaierai de les convaincre d’investir leur petite retraite dans les cryptomonnaies. J’en ai repéré une nouvelle : le TourCoin, la cryptomonnaie de la ville de Tourcoing. Je pense qu’il ne faut pas passer à côté.

Le Gorafi : Merci Christopher.

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