Société
Il déteste secrètement la personne qui le précède dans la file d’attente
Boulogne-Billancourt – Il est 12h14 quand Stéphane Beaudoin, 28 ans, s’apprête à entrer dans une agence bancaire de la banlieue Ouest-Parisienne. D’ordinaire plutôt détendu, Stéphane est aujourd’hui pressé : “J’avais besoin de déposer des espèces sur mon compte pour éviter d’être à découvert et de payer des Agios, et je n’avais qu’une heure de pause déjeuner”. L’impensable se produit alors. Véritable coup du sort : un inconnu d’une quarantaine d’années, vêtu d’un pardessus, surgit et pousse la porte une dizaine de mètres à peine avant lui.
Boulogne-Billancourt – Il est 12h14 quand Stéphane Beaudoin, 28 ans, s’apprête à entrer dans une agence bancaire de la banlieue Ouest-Parisienne. D’ordinaire plutôt détendu, Stéphane est aujourd’hui pressé : “J’avais besoin de déposer des espèces sur mon compte pour éviter d’être à découvert et de payer des Agios, et je n’avais qu’une heure de pause déjeuner”. L’impensable se produit alors. Véritable coup du sort : un inconnu d’une quarantaine d’années, vêtu d’un pardessus, surgit et pousse la porte une dizaine de mètres à peine avant lui.
“Il avait dû préparer son coup depuis longtemps”
Désemparé, Stéphane tente d’abord de relativiser : “Je me suis dit que ce n’était pas très grave, et que j’aurai quand même le temps de passer. Mais il avait cet air narquois, insolent, et puis il avait des lunettes. Je déteste les lunettes. Enfin, j’aime bien les lunettes, mais sur lui cela m’énervait. J’ai commencé à le détester en secret pour mille détails de sa personnalité” avoue-t-il.
Vers 12h22, la situation semble se calmer quand trois des quatre personnes qui précédaient Stéphane dans la queue terminent leurs affaires en très peu de temps. C’est au tour de l’inconnu de se présenter au guichet. La situation vire alors au cauchemar : “Il a commencé à sortir un petit papier de sa poche avec au moins 10 choses à demander au banquier. C’en était trop. D’abord les lunettes, et maintenant ça. Il avait dû préparer son coup depuis longtemps.” fulmine-t-il.
“Comme par hasard aujourd’hui”
Pour Stéphane, aucun doute : il s’agit d’un complot. “Il se pointe comme par hasard aujourd’hui, le jour où je décide d’y aller alors que ça fait 15 jours que je repousse l’échéance. Et puis il entre 5 secondes à peine avant moi. Il devait attendre mon arrivée caché derrière un bosquet. Je le déteste. Je le déteste!” peste-t-il. Car ce qui inquiète Stéphane, à juste titre, c’est que l’agence ferme ses portes à midi trente précise.
12h29. Il ne semble plus y avoir d’espoir. Stéphane envisage des solutions radicales : “C’est foutu, je vais devoir revenir une autre fois. Peut-être me lever plus tôt demain matin pour y aller. C’est insupportable. J’aurais dû m’en douter dès le début quand j’ai vu ses lunettes. Je le hais.” conclut-il. Aux dernières nouvelles, Stéphane hésitait encore entre se lever plus tôt le lendemain, ou quitter son travail et consacrer sa vie à transformer l’existence de l’homme à lunettes en, selon ses dires, “un véritable enfer”.
-
PolitiqueIl y a 5 jours
En souvenir de son action pour la France, François Bayrou instaure un nouveau jour férié
-
PolitiqueIl y a 4 jours
Le président qui se disait ni de gauche ni de droite nomme un septième Premier ministre de droite
-
SociétéIl y a 1 semaine
N’ayant pas retrouvé goût à la vie grâce au trail, il se lance dans le triathlon
-
PolitiqueIl y a 2 semaines
Dette publique – François Bayrou assume l’entière responsabilité des Français
-
PolitiqueIl y a 1 semaine
En cas de destitution, François Bayrou n’exclut pas de se lancer en politique
-
PolitiqueIl y a 4 jours
À peine démis de ses fonctions, François Bayrou promet de « tout casser le 10 septembre »
-
PolitiqueIl y a 5 jours
Il perd toute trace de son caméléon après l’avoir posé devant Olivier Faure
-
SociétéIl y a 2 semaines
Une DRH demande son fiancé en mariage en lui proposant un « process pour rendre son couple aligné avec ses objectifs »