GoraFood
Ce restaurant novateur reste traditionnel quand il s’agit d’embaucher des sans-papiers
C’est LE nouveau lieu incontournable de la cuisine fusion parisienne : « Yummilicious » propose un mélange des saveurs françaises, italiennes et asiatiques dans un cadre cosy. Ce « bistronomique » instagrammable veut casser les codes de la cuisine sur tous les aspects, de l’entrée au dessert. Pourtant, il n’oublie pas ses racines, et reste dans la plus pure tradition des restaurants de la capitale en embauchant uniquement des sans-papiers en cuisine. Rencontre avec Laurent et Cécile ses fondateurs.

Le Gorafi : Comment définissez-vous votre concept ? Et quel est le prix moyen d’un repas ?
Cécile : « Innovant et rebelle » sont les deux mots qui collent le plus à notre concept. On vient chambouler les normes de la cuisine. On propose des burratinas au piment accompagnés de nouilles sautées et de gyoza goût tartiflette par exemple. On casse les codes.
Laurent : Oui voilà c’est fini la cuisine « à la papa ». Le menu midi entrée + plat ou plat + dessert est à 59 euros, on a voulu rester accessible au plus grand nombre. Mais le prix n’a pas d’importance, c’est l’expérience qui compte.
Le Gorafi : D’où vous est venue l’idée d’embaucher uniquement des sans-papiers en cuisine ?
Laurent : C’est beaucoup moins cher qu’embaucher des gens en règle, vu qu’il n’y a pas les taxes. C’est tout simple mais il fallait y penser ! Et puis on peut les virer quand on veut ! Il n’y a pas de contrat de travail.
Cécile : Oui, on a souhaité s’inspirer de la tradition des restaurants parisiens sur ce coup. Une belle devanture, un cadre qui donne envie, mais des cuisiniers qui ont le cœur qui bat très fort quand ils entendent une sirène de police. Rires
Le Gorafi : Génial ! Quels sont les autres avantages des sans-papiers ?
Cécile : Ils ne comptent pas leurs heures : vraiment, ils bossent dur, et ils ne vous embêtent pas avec les congés, les heures supp’ et tout… Vraiment je recommande à 1000%.
Laurent : Oui, Djibril par exemple, travaille 6 jours sur 7, onze heures par jour, et on le paye 1300 euros en cash. Mais je pense qu’il ne fait pas ça pour l’argent vous savez : je crois surtout que le concept lui parle,qu’il adore ce qu’il fait, et qu’il est fier de participer à l’aventure.
Le Gorafi : Merci pour cet entretien.
Photo : Istock

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