Société
Manque d’effectifs dans la police : le gouvernement va autoriser tous les Français à effectuer des interpellations
Alors que près de 7500 policiers manifestaient hier leur mécontentement sous les fenêtres du ministère de la Justice, Manuel Valls a dévoilé ce matin une mesure visant à pallier le manque d’effectifs au sein de la police : « à compter du 1er novembre, toute personne majeure et jouissant de ses droits civiques aura le droit le procéder elle-même à une interpellation sur la voie publique, si l’infraction constatée le justifie ».
Aussitôt interrogé sur les risques de dérives et d’abus de pouvoirs, le Premier ministre a déclaré faire confiance aux Français pour « agir avec le même sens de l’éthique et de la déontologie que les policiers qu’ils suppléent ». M. Valls a également encouragé les citoyens concernés à faire preuve de discernement : « si vous apercevez un Teddy Riner ou un Jérôme Le Banner en état d’ivresse sur la voie publique, appelez plutôt la caserne de CRS la plus proche », a-t-il déclaré à titre d’exemple.
Crainte de persécutions contre les « profils controversés »
Le Premier ministre a ensuite passé la parole à Bernard Cazeneuve, qui a expliqué que la mesure était inspirée des États-Unis, où les shérifs de comtés manquant de personnels peuvent nommer des deputies (adjoints) parmi la population. « Évidemment là-bas c’est un peu différent car 3 habitants sur 4 ont un fusil à pompe sur le siège passager », a précisé le ministre, « mais le principe reste séduisant ».
L’annonce a pourtant été accueillie avec scepticisme du côté de la police nationale. Jean-Claude Delage, secrétaire-général du syndicat Alliance, a expliqué craindre des persécutions à l’encontre de certains profils notoirement controversés comme les contrôleurs fiscaux, les joueurs de bolas ou les fans de Plus Belle La Vie. « Nous ne pourrons pas non plus garantir la tranquillité de certaines personnalités polémiques, telles que Jean-Marc Morandini ou Christian Clavier. », a confié M. Delage sur une note résolument pessimiste.
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