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Selon plusieurs lobbys, l’élevage des poulets en batterie développerait « leur cohésion et leur esprit d’équipe»

Sponso – De plus en plus de Français se disent choqués par les images des élevages industriels de poulets. Pourtant, le formidable travail des lobbys de l’agroalimentaire a pu rassurer sur cette industrie, grâce à des arguments qui battent en brèche le prêchi-prêcha agaçant des écologistes chevelus et autres zadistes jaloux des entrepreneurs qui réussissent.

Publié le

 mar 


Il est 22h45 lorsque Philippe Bellecour, brillant lobbyiste de 43 ans basé à Bruxelles, termine sa journée et nous accorde un entretien. « J’étais justement avec des députés européens dans un restaurant étoilé. J’ai attendu d’ouvrir un Romanée-Conti de 1985 pour leur parler des bénéfices des conditions d’élevage des poulets en batterie. Ils ont été conquis ! » En effet, plusieurs projets de loi atterrissent chaque année sur les bureaux des députés européens, visant à limiter les élevages en batterie pour favoriser le plein air et le bio. « Des inepties ! » tonne Philippe Bellecour « Si les poulets n’étaient pas heureux dans leur cage, ils se seraient plaints depuis longtemps. » Un argument difficile à remettre en cause.

Aller au-delà des clichés

Au fur et à mesure de l’entretien, le lobbyiste nous incite à « aller au-delà des clichés sur l’élevage en batterie ». Les cages malodorantes où les poulets sont entassés les uns sur les autres présentent en réalité de nombreux avantages pour eux. « Cela les renforce, leur apprend la cohésion de groupe et développe leur esprit d’équipe. Ils sont tous dans le même bateau, c’est ça la base d’un bon « team building ». Il est vrai que parfois ils se mangent entre eux, mais c’est aussi ça, savoir montrer qu’on a la niaque et l’envie d’être un winner ». Enfin un discours positif et salutaire qui change de la victimisation habituelle des poulets.

Le discours de Philippe Bellecour rejoint celui d’autres études (financées par des lobbys de l’agroalimentaire au travail remarquable et nécessaire) qui complète ces arguments : le fait que les poulets ne voient jamais le jour a pu développer leur vision nocturne, et font aujourd’hui que les poulets en cage « voient dans la nuit comme des chats ». Une évolution inattendue qui ajoute encore plus de valeur aux volailles industrielles. Une preuve de plus que le travail d’information des lobbys est une chance pour l’Europe toute entière, car ils savent défendre une filière industrielle qui fait la fierté de nos pays.

« choisir ce que l’on mange, c’est choisir le monde dans lequel on vit »

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