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Selon un sondage, 90% des tomates interrogées sont complexées par leur manque de goût
SPONSO – C’est un sondage IFOP qui nous donne cette information : sur 10 000 tomates interrogées, 9037 affirment qu’elles complexent sur leur manque de goût et leur « trop plein d’eau ». Un problème qui leur fait honte et qui n’est pas sans conséquence sur leur avenir. Enquête.
Toto est une tomate industrielle, encore jeune et qui n’aspire qu’à une chose : « devenir un fruit gorgé de soleil. Comme dans les pubs, où un agriculteur italien goûte une tomate et hoche la tête en regardant droit dans les yeux son fils qui va reprendre la récolte ». Malheureusement, Toto voit les choses un peu trop grand, car toutes les études sur le sujet sont pessimistes sur son avenir : les chances pour qu’elle ait un jour du goût sont infimes. «Je ressemble à une tomate, mais je n’ai aucun goût, je le sais bien… Je suis rouge, mais rouge de honte ! ». Nous félicitons immédiatement Toto pour ce bon mot, puis elle reprend un air grave : « Je suis pleine d’eau, secouez-moi ! allez-y vous verrez ! je suis une vraie bombe à eau ! ». Nous ne préférons pas lui obéir de peur d’être éclaboussés. Alors : les tomates de supermarchés sont-elles hydrocéphales ? La réponse est ailleurs.
Un producteur se confie
Nous partons à la rencontre d’Eric Meyer, producteur de tomates certifiées Sans Aucun Goût (label SAG) depuis 1998. « Regardez c’est du vrai travail d’orfèvre : on fout les tomates sous terre et on leur injecte juste une solution nutritive. Elles ne voient jamais la lumière ! J’obtiens des mauvaises tomates toute l’année, et je me fais un paquet de fric ! Pas mal hein ?». Lorsque nous évoquons le cas de Toto et les complexes d’infériorité que développent les tomates industrielles, Eric Meyer préfère éluder la question, en nous traitant d’ « Elise Lucet » et partir dans un crissement de pneus au bord de son 4×4.
Le cas de Toto n’est pas un cas isolé, et la jeune tomate nous partage ses craintes : « Vous imaginez ce qu’on va devenir ? Si on est dans une salade mozza, les gens seront obligés de nous noyer de vinaigrette ou pire, de crème balsamique pour qu’ils trouvent ça bon… Et ça c’est si on ne termine pas dans un distributeur à café, dans le jus de tomate que va boire la directrice RH d’une PME de support informatique à sa pause de 10h30. Je ne m’en remettrais pas ». Une fin atroce qui arrive pourtant tous les jours à ces tomates industrielles, tant que nous ne faisons rien pour changer les choses.
« choisir ce que l’on mange, c’est choisir le monde dans lequel on vit »
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