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Société

Il achète des légumes tout en sachant qu’il ne les mangera jamais

Une fois n’est pas coutume, Corentin Lepic, un étudiant de 23 ans, a fait l’achat de 30 euros de légumes. Des provisions qu’il ne devrait jamais consommer et qui se décomposeront lentement dans le bac à légumes de sa colocation. Reportage.

Publié le

 mar 


 

« On ne va pas se mentir, ces trucs, on les achète comme ça mais bon, je me fais pas d’illusion », explique-t-il en ajoutant un pack de Koenigsberg dans son caddy. Grand amateur de Croustibat, de steaks Charal et de pâtes au pesto verde, le jeune étudiant reconnaît volontiers que les « les trucs verts » comme lui et ses colocataires aiment les appeler, jouent un rôle purement décoratif dans leur frigo. « C’est pratique. On sait qu’ils sont là, en dessous des bières et des cordons bleus. Et puis comme ça, si jamais on veut se faire une petite salade, on a tout ce qu’il faut » explique-t-il, tout en concédant que ça n’était jamais arrivé.

Depuis leur emménagement, les trois étudiants comptent ainsi en stock une demi-douzaine de laitues, cinq grappes de tomates fraîches, vingt concombres, ainsi que dix kilos de champignons de Paris. « Que des bons produits du marché, pas des cochonneries de supermarché ! », nous explique-t-il en nous montrant une courgette recouverte de moisi. « On n’a aucune envie de s’enfiler des saloperies d’OGM si un jour on décidait de les manger ! » ajoute-t-il en ajoutant une bûche de chèvre sur sa pizza quatre fromages.

Ce n’est pas la première fois que Corentin et ses amis manquent de logique dans leurs achats. Ainsi, l’automne dernier, les trois colocataires avaient déjà dépensé pas moins de 500 euros chacun dans l’achat de matériel de plongée, une activité qu’ils reconnaissent n’avoir jamais eu l’intention d’exercer. « Au moins, ça montre qu’on n’est pas des glandus qui prennent pas soin d’eux ! » conclut-il en enlevant le cornichon de son Royal Deluxe.

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