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Au delà du Périphérique

L’ONU somme la Bretagne de mettre fin à la crucifixion des mangeurs de beurre doux

Est-ce la fin d’une longue tradition ? Si jusque-là cette pratique était parfois découragée, elle était encore tolérée partout sur le territoire breton. Il se pourrait que c’en soit définitivement terminé.

Publié le

 mar 


Ce matin, l’ONU a demandé officiellement à la Bretagne de cesser les crucifixions des mangeurs de beurre doux. A Rennes dans le chef-lieu de la région, c’est la consternation. « Je ne comprends pas, ça fait partie du folklore », déplore un passant. « C’est inadmissible, on cherche à briser notre identité » s’indigne Pascal, buraliste. Pour d’autres, c’est tout un pan de l’histoire de la région qu’on assassine. « C’est incompréhensible. Et après, les mêmes se plaignent qu’il n’y ait plus d’évènements familiaux » s’emporte le maire du Paimpol. Puis d’ajouter : « Il ne faut pas s’étonner ensuite que notre société soit gangrénée par les incivilités et qu’il y ait des dérives barbares ! »

Un avenir sombre

Au-delà de cette nouvelle qui a ébranlé la communauté bretonne, les habitants s’inquiètent pour leur avenir. « Est-ce que ça veut dire que bientôt on ne pourra plus écarteler les buveurs de Calvados ? » se demande Chloé, étudiante. Quant à la question de Marcel, retraité, elle sonne comme un cri du cœur : « Est-ce qu’on pourra encore soumettre à la question ceux qui affirment que le Mont-Saint-Michel est normand ? »

On le sait, faire évoluer les mentalités prend du temps. A Toulouse, il a fallu attendre 20 ans avant que soit reconnu le génocide des défenseurs du « pain au chocolat ». Si l’ONU essaye d’être plus vigilante sur ces sujets, elle n’a en revanche pas dit un mot sur les sévices subis par les consommateurs de pizzas à l’ananas en Italie.

Image par ChiemSeherin de Pixabay
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