Economie
Un enfant de 6 ans casse sa tirelire pour racheter 51% du capital de Myspace
L’ambition n’a visiblement pas d’âge. Il vient tout juste de fêter ses 6 ans début septembre et sa volonté d’investir est on-ne-peut-plus sérieuse. Lui c’est Fabrice, un visage malicieux et des idées de développement financier plein la tête.
L’ambition n’a visiblement pas d’âge. Il vient tout juste de fêter ses 6 ans début septembre et sa volonté d’investir est on-ne-peut-plus sérieuse. Lui c’est Fabrice, un visage malicieux et des idées de développement financier plein la tête. Pour ce tout jeune garçon qui vit à Chalon-sur-Saône en Bourgogne, l’heure est venue d’utiliser ses quelques économies pour faire son entrée dans la cour des grands. C’est donc sans hésitation que Fabrice vient de briser sa tirelire pour prendre le contrôle de la société Myspace, en perte de vitesse depuis quelques années.
Un rapport de force équilibré
La décision du garçon qui a fait son entrée en CP cette année n’aura que faiblement chamboulé les marchés. Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne s’agit pas d’une stratégie judicieuse comme le décrypte pour nous Nicolas Doze, journaliste économique sur BFMTV et RMC : « On peut penser que c’est complètement stupide mais en réalité c’est très bien joué de la part de Fabrice. En mettant sur la table les liquidités qu’il cachait sous son oreiller jusque-là, il a de grandes chances de mettre la main sur la majorité du capital de Specific Media qui détient le site Myspace. »
L’ambition de Fabrice pourrait sembler bien démesurée. Mais c’est sans compter sur ces dernières années qui ont vu le réseau social perdre du terrain face à Facebook et Twitter et les fonds du garçon grossir au fil des versements d’argent de poche : « Myspace s’est considérablement affaibli depuis 2007. En 2011, Rupert Murdoch l’a cédé contre une bouchée de pain à Specific Media et depuis les choses ne se sont pas vraiment améliorées », analyse également Samuel Courtal, rédacteur à Option Finance.
Un déclin qui contraste avec la patiente montée en puissance de l’écolier de Chalon-sur-Saône : « Fabrice, lui, a su rester patient et amasser de la petite monnaie en quantité. Aujourd’hui c’est une force financière de plusieurs dizaines d’euros qu’il est capable de déployer. Il est donc parfaitement en mesure de peser face à Myspace », ajoute le journaliste de la revue économique.
Un investisseur soutenu par ses parents
Dans l’immédiat, Fabrice a simplement rendue publique son offre d’acquisition de 51% des parts de Myspace sans plus de précision. Une annonce qui a très vite été soutenue par Magalie, la mère du tout jeune investisseur : « Mon fils a décidé d’utiliser ses sous pour faire quelque chose de grand. C’est une décision risquée vu la santé financière actuelle du site qu’il souhaite acquérir. Mais j’imagine qu’il a bien pesé le pour et le contre et qu’il sait ce qu’il fait. Maintenant c’est à son père et moi de le soutenir de toutes nos forces. Et si jamais il est un peu juste niveau finances, nous sommes prêts à rajouter le plus nécessaire pour racheter la quantité d’actions Myspace qu’il souhaite. »
A l’heure où cet article est publié, la direction de Myspace refuse toujours de s’exprimer sur le sujet mais a avoué prendre la question « très au sérieux ».
La Rédaction
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