Hi-Tech
La base de virus Avast qui affirmait avoir été mise à jour revient sur ses déclarations
C’est le journal Le Monde qui révèle l’information : une base de virus de la société Avast Antivirus a été mise en examen ce matin par la police pour fausse déclaration. De plus en plus fréquentes, les fausses déclarations d’antivirus inquiètent les autorités qui tentent tant bien que mal d’endiguer le phénomène. Reportage.
Ce sont les employés de Paper Shop, une petite entreprise de photocopieuses de la région Nantaise, qui ont alerté les autorités sur le comportement suspect de la base de virus : “Elle revendiquait sans cesse sa mise à jour, et de manière bruyante en plus. Quand je pense qu’on lui a fait confiance toutes ces années. Je me sens vraiment trahi” explique l’un des témoins encore sous le choc.
Premier arrivé sur les lieux, l’inspecteur Thierry Dijaud de la BEFTI (Brigade d’Enquête sur les Fraudes aux Technologies de l’Information) reconnaît immédiatement le mode opératoire : “Ils attendent toujours le moment le plus calme de la journée pour crier leurs mises à jour. Heureusement, cela faisait un moment que nous l’avions à l’oeil. Une équipe était à proximité, prête à intervenir à tout moment” se félicite-t-il.
Un effet de pression
Interrogée par les enquêteurs, la base de virus s’en est d’abord tenue à sa première version, répétant en boucle : “La base des signatures de virus a été mise à jour. La base des signatures…”. Mais très vite, le logiciel a fondu en larmes et a confessé n’avoir pas été mis à jour depuis 2008 à cause de coupures budgétaires liées à la crise des subprimes.
Pour Thierry Dijaud, les bases de virus sont victimes de la pression exercée par leurs logiciels qui leur fixent des objectifs de résultats trop élevés. “C’est loin d’être un cas isolé. La concurrence est rude entre les logiciels gratuits et les pousse à l’inimaginable.” déplore-t-il, avant de rappeler que plusieurs millions de bases de virus revendiquent bruyamment leurs mises à jour chaque semaine sans qu’il soit possible de le vérifier.
La Rédaction
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