Politique
Incapable de se souvenir pourquoi il est en colère, Henri Guaino entre dans une colère noire
Grand amateur de portes qui claquent en direct, le colérique député des Yvelines a de nouveau laissé parler la poudre hier sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin. La raison de ce nouveau coup de sang demeure, à ce stade, imprécise.
Au prix d’un effort considérable qui l’avait fortement diminué et contraint de se mettre quelque peu en retrait de la vie politique, Henri Guaino était tant bien que mal parvenu à réduire la fréquence de ses colères au micro ou à l’antenne. La dernière remontait ainsi à février 2014 sur le plateau de « C à vous », qu’il avait quitté sans bien expliquer pourquoi.
Assagi depuis cette date, c’est pourtant un Henri Guaino particulièrement remonté qui se présente hier à la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Prévenu dans l’oreillette que son invité vient déjà d’incendier la maquilleuse pour sa manière « indigne et malhonnête » d’apposer le fond de teint, l’abrasif chroniqueur se veut accueillant et souhaite la bienvenue au député des Yvelines dont il présente flatteusement l’actualité. Sa réaction est fulgurante. « Mais vous n’en avez pas assez de me couper la parole systématiquement ? C’est pas croyable ça, laissez-moi terminer ! ». S’en suivent 20 minutes d’interview orageuses, où un Bourdin d’ordinaire peu conciliant louvoie tant bien que mal entre les foudres déroutantes de son invité, qui s’emporte tous azimuts contre « les interruptions intempestives », « les questions inconvenantes et militantes », « les manœuvres politiciennes », « les insultes » et « les caricatures grossières », menace de quitter le plateau à 7 reprises, et passe la moitié de l’interview debout, la main sur la poignée de la porte.
Le désarroi de Jean-Jacques Bourdin
Ce n’est qu’en fin d’émission qu’une explication se fait jour, tandis que, perdu pour perdu, l’animateur dépassé se risque à interroger Henri Guaino sur l’origine de la colère à laquelle il semble être en proie. Ce dernier explose. « Comme si je m’en souvenais ! Qu’est-ce que c’est que cet interrogatoire de gestapiste ? Je ne suis pas venu ici pour me faire insulter et piéger par des questions malhonnêtes et inconvenantes ! Oui parfaitement, malhonnêtes ! Je vous demande pourquoi le ciel est bleu, moi ? Bon allez stop, ça suffit », lâche enfin le député en arrachant son micro.
Encore plongé dans un profond désarroi au lendemain de cet interview que plusieurs auditeurs ont jugé « traumatisante », Jean-Jacques Bourdin n’était que l’ombre de lui-même ce matin face à Jean-Luc Mélenchon, qui s’est dit « déçu » de sa confrontation « presque amicale » avec l’animateur.
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