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Sciences

Don d’organes : les personnes qui donnent de leur vivant ne seront plus consultées

La législation sur le don d’organes pourrait être modifiée par la loi Santé après son passage au Sénat. Les sénateurs envisagent de ne plus demander leur avis aux personnes encore en vie et qui possèdent donc des organes pouvant servir dans le cadre d’une greffe. reportage.

Publié le

 mar 


Après le vote positif de la loi Santé à l’Assemblée Nationale, c’est donc le Sénat qui se penche sur le texte de loi. Parmi les passages en discussion, celui relatif au don d’organes. Les Sénateurs, à la grande majorité, viennent de valider un amendement qui rend le don d’organes « automatique dès que le besoin s’en fait sentir, et ce, sans le consentement du donneur volontaire. »

Dans les faits, si une personne a un besoin vital d’une greffe de foie, les médecins s’engagent à trouver un donneur compatible et à lui extraire son organe pour le transférer au patient malade. En cas de refus, les donneurs peuvent se voir infliger une amende de 2 500 euros après l’extraction de leur organe. Une mesure qui vise à « simplifier le don d’organes en France » selon les sénateurs UMP.

Des donneurs uniquement « informés »

Avec la future loi Santé, les personnes qui donneront leurs organes ne seront donc plus consultées mais seulement « informées » des prélèvements d’organes envisagés ou déjà effectués sur eux.

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