Société
Bac : il avait « tout raté » mais s’en sort finalement avec la mention « très bien »
Paris – Mathieu, 16 ans, élève en Terminale S au lycée Saint Joseph de Nantes, n’en revient toujours pas. Persuadé d’avoir complètement échoué aux épreuves du bac, ce surdoué, qui a déjà sauté deux classes, a en fait obtenu son diplôme avec une moyenne de 18/20, accompagné de la mention très bien. Analyse.
« Combien de fois suis-je sorti, paniqué, d’un contrôle, imaginant avoir fait un hors sujet alors que je venais de faire un sans faute ? Même quand je suis sûr d’avoir réussi, j’aime m’imaginer le pire pour ressentir ce petit frisson lors de la remise des copies », nous confie le jeune homme qui provoque des sueurs froides à ses parents en enchaînant systématiquement les malaises les jours qui précèdent la réception d’un bulletin.
Mathieu n’en est pas à sa première surprise au moment de découvrir ses résultats scolaires : « Ça a commencé dès le CP, alors que j’avais déjà lu l’intégrale de Balzac quand mes camarades apprenaient encore à lire, j’étais persuadé que j’allais redoubler. Contre toute attente on m’a directement fait passer en CE2 ».
Lors du baccalauréat, la pression de l’examen a décuplé ses doutes : « Quand j’ai terminé l’épreuve de mathématiques en moins d’un quart d’heure grâce à du simple calcul mental, j’ai été pris de panique. Pour moi c’était foutu. Du coup j’ai bossé les rattrapages en rentrant chez moi ». Mathieu tente de trouver des techniques pour atténuer son stress, sans succès : « On se moque souvent de moi car je relis mes fiches de révisions devant tout le monde, deux minutes avant l’examen. Mais je n’y peux rien si ça me rassure de constater que je connais mieux mon sujet que les autres ».
Le bachelier est conscient que son manque de confiance et son exigence l’empêchent d’avoir une vie sociale normale : « Je me souviens avoir eu des amis, mais le dernier m’a abandonné le jour où j’ai fondu en larmes à cause d’un mauvais 18/20 en chimie ». Son diplôme en poche, Mathieu angoisse déjà à l’idée d’être refusé en fac de médecine, alors que cela n’est jamais arrivé de toute l’histoire de l’université : « Pour assurer le coup, je vais quand même passer les concours de Sciences Po et Polytechnique. On ne sait jamais ».
La Rédaction
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