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Culture

« Je ne suis pas antisémite, cette polémique ça doit encore être un coup des Juifs » par Yann Moix

Après la révélation de dessins et écrits antisémites qu’il aurait réalisé dans sa jeunesse. Yann Moix a décidé de réagir auprès de notre rédaction.

Publié le

 mar 


Après la polémique autour de son livre « Orléans », Yann Moix est désormais dans l’œil du cyclone après qu’on a retrouvé d’anciens exemplaires de journaux antisémites et négationnistes qu’il aurait réalisé lorsqu’il était étudiant : « Mais je ne suis pas antisémite ! Cette polémique ça doit encore être un coup des Juifs ! » s’exclame-t-il en mimant un nez crochu avec ses doigts.

Quand nous le confrontons à ses dessins insoutenables représentant des juifs dans des tenues de déportés, le prix Renaudot 2013 s’enflamme et s’agite, à deux doigts de faire tomber sa petite amie posée sur ses genoux, une asiatique au physique très juvénile : « Mais ce ne sont pas des tenues de déportés puisque la Shoah n’a jamais existé ! Enfin non, c’est pas ce que je voulais dire… » bégaye-t-il en se donnant furtivement une petite gifle. « Et puisque franchement, ça, ça vous choque ?! Mais attendez si je voulais vraiment être antisémite, voilà ce que je ferai ! Voilà, là c’est drôle !… heu… antisémite, pardon » balance-t-il, en crayonnant à la va-vite un dessin d’une violence rare que nous ne pouvons décrire, pour des raisons de légalité.

L’auteur tente de dévier la conversation en avançant que son frère se cache sans doute derrière ces révélations : « Mais j’ai toujours su qu’il était juif, cette ordure ! Il n’y a que les Juifs pour être aussi méchants… mais je suis pas antisémite hein ! Pfff de toute façon vous allez encore me faire passer pour une ordure raciste, puisque vos employeurs sont sûrement… bref, j’arrête, tout ce que je dis est détourné et mal interprété de toute façon ! Vous voulez tous me faire du mal ! Comme mon père qui passait sa vie à me frapper gratuitement ! » hurle l’ancien polémiste d’On n’est pas couché, en s’assenant lui-même des coups très violents au visage, allant jusqu’à se faire saigner du nez : « Vous voyez ? Il continue de me frapper ! Arrête Papa ! Nooon Papa arrête » gémit-il, au sol, recroquevillé sur lui-même.

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