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Société

Transport : une enquête va être ouverte pour savoir où vont les trains de la gare d’Austerlitz

Paris – Où vont les trains de la gare d’Austerlitz ? Longtemps délaissée, la question a été ré-introduite au gouvernement après qu’un homme y a été aperçu hier aux alentours de 9h30.

Publié le

 mar 


Pour le moins suspecte, la présence du jeune homme a aussitôt alerté les autorités qui se sont rendues sur les lieux pour l’interpeller : « Lorsque nous sommes arrivés, il était déjà parti, regrette le brigadier chef. Nous avons malheureusement perdu beaucoup de temps à regarder comment aller à la gare sur Google Maps ».

Peu fréquentée, la gare d’Austerlitz est en effet méconnue du grand public et rares sont les français qui lui reconnaissent une quelconque utilité : « Mon beau-frère l’a empruntée une fois je crois, témoigne Emile, un passant. Mais impossible de me souvenir où il allait. À Grenoble ? Ou en banlieue d’Orléans peut-être ?» ajoute-t-il avant de préciser qu’il n’a jamais revu son beau-frère et qu’il n’est même plus sûr d’avoir un beau-frère.

Même son de cloche du côté de la direction de la gare qui se dit bien incapable de nommer les destinations desservies par les trains :
« Normalement le centre-est de la France. Mais ça pourrait tout aussi bien être le Nord », explique le directeur, confus. « Il faudrait peut-être demander aux conducteurs des trains directement », suggère-t-il avant de demander à sa secrétaire s’ils ont des conducteurs de train.

L’ombre de Daech

Devant cette absence de réponses, le gouvernement a souhaité ouvrir une enquête officielle, estimant que la gare pourrait être utilisée à des fins terroristes. « Dans un contexte d’état d’urgence, on ne peut pas exclure l’hypothèse d’une radicalisation des trains, tempête Manuel Valls. Les forces de l’ordre vont être mobilisées pour suivre les rails jusqu’à leur destination finale, probablement en Syrie ».

Une hypothèse que ne semblent pas valider les premières conclusions des spécialistes. D’après ces derniers et les premiers sondages menés, les trains desserviraient en réalité « des villes chelous, genre Clermont-Ferrand ».

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