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Loisirs

Un chorizo raconte l’enfer des corridas

En plein débat sur l’interdiction de la corrida à l’Assemblée, un témoin de cette « tradition » a accepté de prendre la parole dans nos colonnes.

Publié le

 mar 


Le chorizo César Moroni nous reçoit dans un rayon de supermarché de Quimper pour notre entretien sur la corrida, qu’il a vécue de très près : « J’ai connu ma dernière corrida il y a même pas 2 semaines, à Séville. Le toréador était une star, un cador, j’étais presque impressionné. Heureusement qu’il était habillé comme un dictateur Rwandais, ça m’a fait rire et aidé à dédramatiser ».      

Le chorizo extra fort poursuit son récit : « Il a commencé à agiter son tissu rouge. Je savais que ça allait se passer comme ça, je m’étais préparé, mais c’était plus fort que moi, j’ai foncé dessus. Et ce pendant de très nombreuses minutes. Je sais pas pourquoi les tissus rouges, ça m’énerve. Et évidemment, ce qui devait arriver arriva. Il m’a donné des coups dans le dos. Les gens ont applaudi et là, j’ai perdu connaissance. Et me voilà. Destiné une fois de plus à être piqué par des humains, mais cette fois avec des cure-dents, ça fera moins mal ! ». 

La charcuterie piquante termine en relativisant ce qui lui est arrivé : « Des copains taureaux m’ont raconté ce qu’il se passait dans les abattoirs. Ça, ça a l’air terrible, finalement je me demande si je ne préfère pas terminer dans une corrida. C’est plus artistique. Je me suis senti comme Dalida, je suis mort sur scène ».

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