Sports
Sotchi : Les athlètes excédés par les sonneries de portables oubliés sur les corps d’opposants coulés dans le béton
Sotchi – Le feuilleton autour des installations, terminées ou bâclées, des jeux olympiques de Sotchi continue. Cette fois, ce sont les athlètes eux-mêmes qui se disent très énervés par les sonneries de portables à répétition provenant des téléphones oubliés sur des corps coulés dans le béton des chambres d’hôtels. Reportage.

Sotchi – Le feuilleton autour des installations, terminées ou bâclées, des jeux olympiques de Sotchi continue. Cette fois, ce sont les athlètes eux-mêmes qui se disent très énervés par les sonneries de portables à répétition provenant des téléphones oubliés sur des corps coulés dans le béton des chambres d’hôtels. Reportage.
Comme toutes les nuits depuis leur arrivée à Sotchi, les hockeyeurs canadiens sont réveillés par une alarme de portable. Une alarme d’un portable qui provient de l’intérieur du mur. Là, dans les quelques centimètres d’épaisseur du mur un opposant à Vladimir Poutine repose, coulé dans le béton, son téléphone toujours en marche. « Au début, j’ai cru que c’était quelqu’un de la chambre d’à côté mais notre mur donne sur la rue. On a alors très vite compris » explique un des sportifs. Même situation pour l’équipe de France de biathlon qui a compté au moins trois portables différents sur quatre murs. « Sans doute des proches qui appellent, dans l’espoir que leur ami décroche » explique un des équipiers.
Ce phénomène s’est reproduit à l’identique depuis l’arrivée des sportifs au village olympique mais aussi pour les journalistes. « Au début j’ai cru que c’était mon téléphone qui sonnait » s’amuse un journaliste de CNN qui dit son inquiétude à l’idée de dormir à quelques centimètres d’un cadavre. « Le béton ne laisse pas passer l’odeur, c’est déjà ça ». À chaque fois, les autorités russes ont démenti les accusations, parlant de problèmes électroniques sur les fils mal isolés qui produiraient des bruits semblables à des sonneries de portables. « C’est effarant qu’ils aient été laissés avec leur téléphone portable, ce n’est franchement pas professionnel, on passe pour des amateurs » souligne un responsable russe.
Mais parfois cela va plus loin, comme par exemple sur la piste de bobsleigh. Là, ce sont les doigts d’un corps coulé dans la chape de béton de la piste qui freinaient par moment le passage de la luge. « On l’avait remarqué à l’entraînement, la luge avait tendance a accrocher. Cela aurait pu provoquer un accident ». Alertées, les autorités russes ont poncé soigneusement la piste, coupé les doigts, et utilisé les os broyés réduits en poudre ainsi que ceux de beaucoup d’autres corps pour produire la neige artificielle de plusieurs pistes de ski.
La Rédaction
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