Politique
Liberté d’expression – L’État déploie un important dispositif de mauvaise foi sur le territoire
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Les évènements tragiques survenus à Charlie Hebdo il y a 2 semaines, ont conduit le gouvernement à lancer une vaste opération de mauvaise foi à travers tout le pays pour sécuriser la récupération politique de l’affaire en ce temps de crise.

À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Les évènements tragiques survenus à Charlie Hebdo il y a 2 semaines, ont conduit le gouvernement à lancer une vaste opération de mauvaise foi à travers tout le pays pour sécuriser la récupération politique de l’affaire en ce temps de crise.
Un enjeu de taille
Au coeur du dispositif, des moyens de mauvaise foi sans précédent : le déploiement exceptionnel de plusieurs patrouilles d’hypocrisie aux abords des meetings politiques et des zones à risque, tandis que 16 escadrons de mascarade se relayeront pour surveiller les manifestations à venir. Enfin, tous les discours et sorties officielles seront teintés d’un voile de faux-semblant pour garantir un opportunisme efficace jusqu’à ce que le calme soit revenu.
Si le dispositif semble lourd, il est jugé “nécessaire” par l’Elysée, comme le confie Laurent Bouleau, conseiller proche de François Hollande, qui rappelle les enjeux de l’opération : “La liberté d’expression est un fondement de la démocratie. La revendiquer nous a déjà fait gagner près de 10 points dans les sondages, et elle restera notre priorité jusqu’à ce que l’opinion publique en décide autrement”.
Soutien international
Touchés par les événements, plusieurs pays ont immédiatement proposé leur savoir-faire en matière de mauvaise foi politique. Les Etats-Unis, allié historique et leader mondial dans le secteur, ont mis à disposition leur réseau de fausses excuses par satellite, le même qui avait permis à Georges W. Bush de partir en guerre en Irak après le 11-septembre malgré le désaccord de l’ONU. Mais surtout la Chine a annoncé la livraison en urgence de 8000 tonnes de fausse liberté d’expression, l’une des meilleures du marché.
Enfin, l’hypocrisie devrait intégrer tous les niveaux de l’administration puisque la Justice engagera des procédures à l’encontre de plusieurs personnes ayant tenu des propos jugés “subversifs”. Une démarche que défend Manuel Valls avec une mauvaise foi exemplaire, lorsqu’il déclare : “La liberté d’expression est un droit sacré qu’il faut défendre par tous les moyens. C’est pour ça que nous ne pouvons pas laisser n’importe qui dire n’importe quoi.”
La Rédaction
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