Sports
Russie : une douzaine d’athlètes contrôlés positifs aux hormones de Vladimir Poutine
Une lumière pour le moins étonnante commence à se faire jour dans l’affaire du dopage organisé au sein de la Fédération russe d’athlétisme : la substance anabolisante détectée chez onze coureurs correspondrait ni plus ni moins à l’ADN du président Poutine lui-même, mélangée à de la protéine d’ours sibérien.

L’enquête menée par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) révèle en effet un terrifiant programme de dopage d’Etat, généralisé à tous les échelons du sport russe. Dès leur arrivée en centre de formation, les jeunes athlètes sont mis sous perfusion de Vladimir Poutine (qui en Russie possède son propre groupe sanguin, le groupe VP++) à raison d’un jour sur trois pendant 6 mois. « A ce moment-là nous ne pouvons pas les injecter tous les jours, ils ne sont pas encore assez résistants pour absorber autant de testostérone d’un coup », explique Iouri Timochenko, ancien entraîneur. A l’issue de cette période d’incubation, les doses deviennent quotidiennes et les jeunes recrues doublent leur masse musculaire au fur et à mesure qu’ils perdent toute trace de faiblesse ou d’émotion humaine.
26 athlètes terrassés par l’alcoolisme lors d’une précédente tentative par le président Eltsine
La Russie n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai. Soucieux de son prestige international après la dislocation de l’URSS, le gouvernement décide en 1993 d’améliorer les performances de ses nageurs olympiques en transplantant à chacun des cellules-souches de Boris Eltsine. L’expérience se solde par un échec dramatique puisque la totalité de l’équipe est décimée par l’alcoolisme moins de 9 jours plus tard.
De fait la procédure est risquée, et celle de l’ère Poutine n’est pas exempte d’effets secondaires et de mimétismes inquiétants : ainsi, au début de la crise en Crimée, 6 lanceurs de poids russes auraient quitté leur centre d’entraînement en pleine nuit pour aller annexer un gymnase ukrainien. En août 2008, c’est un sprinteur moscovite qui faisait irruption chez son voisin géorgien, avec l’intention de « destituer le chef de famille ».
Ne pouvant ignorer plus longtemps le scandale, Vladimir Poutine, dont la fibre nationaliste est bien connue, a tenté hier de se défendre en expliquant qu’en Russie « il n’y a pas de noirs ou d’arabes qui vont vite, seulement des Tchétchènes, et l’Histoire a montré qu’ils ne courent pas plus vite que les balles ».
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