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France

Après avoir effectué plus de 150 autotests, son corps développe une 3e narine

Issoudun (36). C’est une histoire peu commune que celle de Théophile, 38 ans, animateur dans un centre d’accueil périscolaire. Après avoir réalisé de très nombreux tests, il a en effet vu apparaître sur son visage une 3e narine.

Publié le

 mar 


« J’ai d’abord cru que c’était le rebord de mon masque mais en m’approchant plus près d’une vitre, j’ai compris que c’était une excroissance de mon nez » explique le trentenaire encore sous le choc. Au contact des enfants toute la journée, il a dû effectuer un nombre incalculable de tests, particulièrement à la fin de l’automne, lors de l’apparition du variant Omicron. C’est ensuite que tout a basculé. Selon Pascal Claretto, spécialiste des protubérances autonomes, cela n’a rien d’exceptionnel : « Le corps a cette capacité à anticiper les besoins de l’individu. De même qu’un membre amputé existe encore à travers les douleurs fantôme, un nouvel organe peut surgir pour soulager ces mêmes douleurs », explique-t-il. Doté d’une nouvelle narine « beaucoup plus large que les deux autres avec des cloisons parfaitement parallèles », Théophile regrette d’ailleurs qu’on en soit à un creux de l’épidémie « car c’est hyper agréable de se faire enfoncer un test dans ce nouvel orifice ».

Complications au quotidien

Depuis lors, la vie de Théophile est parfois un enfer et il redoute plus que tout la levée du port du masque : « Pour l’instant, je m’en sors bien parce que je peux cacher mon nez mais j’en viens presque à espérer un nouveau variant et une nouvelle vague ». Mais c’est sur le plan amoureux que le jeune homme rencontre le plus de difficultés. « Je ne peux avoir des touches qu’avec des pro-masque qui ne le retirent même pas pendant les rapports sexuels », confie-t-il avant d’ajouter : « Ça limite beaucoup les possibilités. Ces derniers mois, je n’ai couché qu’avec des filles de la famille d’Olivier Véran ou des ex de Jean Castex. »

Cette histoire n’est pas sans rappeler celle de Tony, 28 ans. Atteint d’un Covid long au printemps dernier, il s’était, à force de prendre sa température, découvert un 2e anus en formation.

Image par analogicus de Pixabay
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