Sciences
Le cerveau d’une adolescente officiellement plus proche de la langouste que de l’être humain
Et si l’écart entre notre espèce et les autres n’était pas si grand que ça ? Une fois cette question posée, viennent évidemment à l’esprit nos similitudes avec d’autres primates ou avec le porc, mais une étude danoise vient apporter un éclairage inédit sur notre nature et sur sa proximité avec certains crustacés et en particulier la langouste.

Et si l’écart entre notre espèce et les autres n’était pas si grand que ça ? Une fois cette question posée, viennent évidemment à l’esprit nos similitudes avec d’autres primates ou avec le porc, mais une étude danoise vient apporter un éclairage inédit sur notre nature et sur sa proximité avec certains crustacés et en particulier la langouste.
Une activité réduite au minimum
L’étude publiée la semaine dernière dans la revue scientifique danoise « Scandinavian Journal of Public Health » risque d’en surprendre plus d’un. Dans l’article, on y découvre cette étude insolite qui a duré près de trois ans et durant laquelle des chercheurs de Copenhague ont méticuleusement comparé l’activité cérébrale d’une langouste, ou Palinuridae, avec celle d’une jeune fille plongée au cœur de l’adolescence.
Les résultats découverts lors de cette comparaison sont édifiants, comme nous l’explique le Professeur Bent Prøsch, le biologiste qui a lancé cette recherche : « Génétiquement, les langoustes sont plus éloignées de nous que les chimpanzés, mais en ce qui concerne leur capacité de raisonnement ou de réaction, voire de vivacité d’esprit, elles sont pour ainsi dire très proches de certains êtres humains et en particulier des adolescents. Ce sont un peu nos cousines cérébrales en quelque sorte. »
Une proportion conséquente d’êtres humains entre 12 et 18 ans partageraient également d’autres caractéristiques avec les langoustes, parmi lesquelles une région motrice à l’activité très faible et un lobe temporal, responsable entre autres du langage et de la mémoire, à la limite de l’atrophie.
Un cobaye indifférent
Celle qui aura permis à l’équipe du Pr. Prøsch d’arriver à ces conclusions, c’est Anita Hedegaard, 16 ans bientôt 17, qui a accepté de faire décortiquer son cerveau pendant de longs mois. Aujourd’hui, après avoir appris ce haut degré de ressemblance, du moins cérébral, avec les langoustes, elle semble plutôt insensible à une telle information : « Ouais et alors…Super…Et donc ? Vous allez faire quoi ? Me mettre dans une marmite et m’ébouillanter c’est ça ?! De toute façon j’vous déteste… », déclare t-elle lors d’un entretien à la revue scientifique qui a publié cette recherche.
La Rédaction
Illustration : iStock / devonanne
- SociétéIl y a 2 semaines
5 conseils pour se faire retirer la garde de ses enfants et souffler un peu
- PolitiqueIl y a 2 semaines
Les pharmaciens autorisés à délivrer des antidépresseurs sur simple présentation d’une simulation retraite
- EconomieIl y a 2 mois
Bangladesh – Une ouvrière de 14 ans heureuse que vous vous soyez amusés pendant une heure avec le pull de Noël qu’elle a fabriqué
- SociétéIl y a 2 semaines
Un happiness manager ne se sent pas capable d’organiser des tournois de baby-foot en open-space jusqu’à 64 ans
- MediasIl y a 3 semaines
7 choses à retenir du livre du prince Harry « Le Suppléant »
- PolitiqueIl y a 1 mois
Selon Emmanuel Macron, personne n’aurait pu prévoir que le soleil se lève le matin
- SportsIl y a 2 semaines
L’offense à Zidane bientôt passible de quatre ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende
- SociétéIl y a 1 semaine
Elle revient d’un weekend entre amis et ne remercie personne sur le groupe Whatsapp